Les responsables et les membres du parti qui ont commis des violations depuis le 12e mandat continuent d'être « nommés »

L'ancien ministre de l'Industrie et du Commerce Vu Huy Hoang, l'ancien président de la ville de Hanoi Nguyen Duc Chung et l'ancienne ministre de la Santé Nguyen Thi Kim Tien, qui ont commis des violations depuis le 12e mandat.

La deuxième année de la Covid a été semée d'embûches, mais la campagne de purification du Parti ne s'est pas pour autant « calmée ». Le nombre de responsables et de membres du Parti, en exercice comme à la retraite, sanctionnés et poursuivis continue d'être dénoncé. La plupart de leurs violations ont eu lieu durant le 12e mandat, même si le nombre de membres du Parti sanctionnés durant ce mandat est déjà « impressionnant ».

Plus de 87 000 membres du Parti ont été sanctionnés durant le 12e mandat, soit une augmentation de 18 % par rapport au 11e mandat. Parmi eux, le nombre de cadres sous la seule direction du Comité central a décuplé par rapport au mandat précédent, dont 113 membres du Parti membres du Bureau politique, des membres du Comité central, en exercice ou à la retraite, et plus de 30 officiers généraux des forces armées.

Mais ce nombre ne s'est pas arrêté. Les organisations et les membres du Parti qui ont commis des violations depuis ce mandat ont continué d'être « exposés » depuis le 13e Congrès national du Parti, impliquant des ministères, des sections et des localités tels que : le Comité populaire de Hanoi, Hô Chi Minh-Ville, Binh Duong, Vinh Phuc, le Comité économique central, le ministère de la Santé, le ministère de l'Industrie et du Commerce, le ministère des Finances, la Sécurité sociale du Vietnam, les garde-côtes vietnamiens... Le Comité central d'inspection a sanctionné et proposé de sanctionner de nombreux membres du Parti qui ont commis des violations tels que Nguyen Duc Chung, Nguyen Thi Kim Tien, Tran Van Nam, Tat Thanh Cang, Nguyen Thanh Tai, Tran Vinh Tuyen, Le Bach Hong, Le Tan Hung, Te Tri Dung, Truong Quoc Cuong...

Au cours du 11e mandat, pour la première fois, le Comité central a reconnu qu'« un nombre non négligeable de cadres et de membres du parti, y compris ceux occupant des postes de direction et d'encadrement, dont certains cadres de haut rang, ont été dégradés ». Des inquiétudes ont été soulevées quant à la localisation de ce « nombre non négligeable ». Aujourd'hui, le peuple a lui-même répondu à cette question.

Les procès d'anciens responsables se poursuivent régulièrement. Finies les larmes d'excuses adressées au Parti et au Peuple. Ceux qui osent le faire doivent assumer leurs responsabilités. Le peuple n'a pas besoin d'excuses. J'espère seulement que ces « mauvais exemples » serviront d'avertissement à ceux qui cherchent à « se salir ».

Au cours des deux derniers mandats, le travail de construction et de rectification du Parti a été mené avec vigueur, en particulier lors du 12e mandat. Depuis une voiture privée immatriculée bleue de l'ancien vice-président du Comité populaire de la province de Hau Giang, Trinh Xuan Thanh, plusieurs hauts fonctionnaires, dont des retraités, ont été sanctionnés. Désormais, la lutte contre les signes de dégradation et de négativité n'est plus officiellement une « zone interdite », ni un « iceberg ».

Durant le 12e mandat, le Comité exécutif central a émis 4 résolutions et 1 règlement, et le Politburo et le Secrétariat ont publié près de 130 documents pour diriger la mise en œuvre globale et synchrone de tous les aspects du travail de construction du Parti, en termes de politique, d'idéologie, d'éthique, d'organisation et de cadres, y compris les règlements sur la responsabilité exemplaire des cadres et des membres du parti, les règlements sur les mesures disciplinaires contre les membres du parti qui violent le délai de prescription, même lorsque les cadres sont à la retraite, les règlements sur le contrôle du pouvoir dans le travail des cadres et la prévention des abus de position et de pouvoir, etc.

Le travail d'inspection, de supervision, de discipline du Parti et la lutte contre la corruption, le gaspillage et la négativité sont menés avec rigueur, persévérance et détermination. La discipline du Parti est indissociable des lois de l'État. Quiconque commet une infraction sera sanctionné en conséquence.

« Un Parti qui dissimule ses défauts est un Parti pourri », a toujours été le leçon du Président Ho Chi Minh, surtout pour le seul Parti au pouvoir depuis plus de 90 ans. Si le Parti veut conserver un « corps sain », il doit être rigoureux envers lui-même.

Rappelons que lors de la conférence de presse de clôture du 13e Congrès national du Parti, tenue le 1er février 2021, la presse nationale et internationale a continué d'interroger le secrétaire général Nguyen Phu Trong sur la politique anti-corruption du nouveau mandat. Le plus haut dirigeant du Parti est resté calme, lent, mais cohérent et déterminé : « Scier une branche pourrie pour sauver l'arbre tout entier. Punir quelques personnes pour dissuader, éduquer et empêcher les autres de commettre des infractions. L'essentiel est d'avertir, d'avertir, de dissuader et de prévenir, et non de punir un grand nombre ou sévèrement, car c'est grave. »

Au cours des trois derniers mandats consécutifs, immédiatement après avoir achevé l'organisation et le personnel pour le nouveau mandat, la première tâche à laquelle le Comité central a prêté attention a été la construction et la rectification du Parti - une tâche considérée comme vitale pour la survie du Parti et du régime.

Nul n'est au-dessus de la discipline du Parti et des lois de l'État. Si l'on persiste à rechercher le profit, l'opportunisme, la pensée temporelle, etc., alors même après la retraite, on ne peut pas « atterrir » en toute sécurité.