Les fonctionnaires ne devraient pas donner le mauvais exemple.
Ces derniers temps, sur les réseaux sociaux, de nombreuses informations et vidéos circulent sur des bagarres de rue et des disputes résultant de collisions, de mauvais comportements dans les lieux publics ou liés au code de la route...
Il convient de mentionner que ces incidents apparemment mineurs, « insignifiants », mais en raison du manque de retenue et du comportement inapproprié des « sujets », ont conduit à des conséquences malheureuses, provoquant de graves blessures, des dommages matériels et laissant légèrement une mauvaise image et opinion publique dans la vie sociale.
Ce qui mérite d'être mentionné, c'est que ce type de comportement anormal ne se limite pas aux jeunes aux « cheveux verts et roux », mais s'est récemment propagé à la classe considérée comme ayant un bagage culturel et éducatif, voire aux personnes ayant un statut social.
Bien que je ne veuille pas ressasser de vieilles histoires, je pense qu'il est nécessaire de mentionner le cas d'un fonctionnaire de département « cueillant des fleurs de cerisier pour les prendre en photo » dans la région du lac Tuyen Lam, à Da Lat ; deux enseignantes, la directrice et la directrice adjointe d'une école primaire à Hanoi, qui ont accidentellement heurté un élève dans un taxi à l'école mais ont prétendu ne pas savoir ; et récemment, un général à la retraite s'étant disputé avec la police de la circulation ou un fonctionnaire de district garant sa voiture au mauvais endroit pour déjeuner, provoquant l'indignation du public...
Dans ces cas, la décision finale est prise par les organes de gestion des fonctionnaires et les autorités compétentes. Il convient ici d'examiner plus en détail le comportement des fonctionnaires au quotidien.
Karl Marx a dit un jour que la nature humaine est la somme des relations sociales. Pour le dire simplement, dans la vie, chacun joue de nombreux rôles : au travail, il est employé, il est patron ; à la maison, il est enfant de ses parents, et en même temps, il est parent de ses enfants ; et dans la vie en société, il est citoyen, soumis aux lois, règles, réglementations, normes… à la fois spécifiques et conventionnelles. L’important est de percevoir et d’agir correctement dans chaque relation.
Quant aux fonctionnaires, leur conduite quotidienne doit non seulement remplir leurs devoirs de citoyens, mais aussi servir d'exemple à la société. Ils doivent donc également agir en tant que « personnalités publiques », car leurs paroles, leurs gestes et leurs actions sont scrutés par la société et ont des répercussions (positives et négatives) qui se propagent très rapidement.
En revenant aux histoires récentes, il est facile de comprendre qu'il s'agit de détails, qui ne méritent pas tant d'en faire tout un plat si les policiers mentionnés plus haut s'étaient comportés de manière civilisée, convenable et respectueuse. Il s'agit d'un repentir, d'excuses pour avoir accidentellement cassé une branche de fleur en public, d'obéir et d'écouter, puis d'expliquer calmement quand la police de la circulation lui fait signe d'arrêter le véhicule, ou même simplement d'arrêter le véhicule lorsqu'on le lui rappelle pour « vous voir et voir les autres »… Et si tel est le cas, le grand incident deviendra petit, le petit incident deviendra insignifiant, et personne ne saura même où il se trouve.
Cependant, il est également évident, dans les incidents mentionnés ci-dessus, que personne ne souhaite revenir sur son propre comportement et admettre courageusement ses erreurs, mais blâme plutôt les autres. On observe même une attitude agressive et dominatrice, cherchant à affirmer son autorité en affirmant que « j'ai toujours raison ».
Heureusement ou malheureusement, grâce au développement des technologies de l'information, tout comportement peut être enregistré et, quelques secondes plus tard, publié sur Internet. Tout est exposé au grand jour, et le public peut en juger. Les conséquences sont évidentes, sans que l'on sache si l'incident est justifié ou non. Cependant, les comportements offensants publiés sur Internet affectent d'abord la personne et la réputation du fonctionnaire, puis l'organisme, la localité où il travaille et, plus grave encore, la réputation de l'organisation, de l'organisme ou de l'unité. Nombreux sont ceux qui prennent conscience des conséquences et se repentent, car il est trop tard. Un proverbe occidental dit : « L'embouchure du monde est comme les vagues de la mer » ; et nos grands-parents nous enseignaient également : « Cent ans de stèles de pierre s'effaceront / Mille ans de stèles orales subsisteront. »
De son vivant, le Président Ho Chi Minh a rappelé à maintes reprises aux cadres et aux membres du Parti d'être des pionniers exemplaires, incarnant clairement l'esprit du « Parti d'abord, le pays suit », « Montrer la voie à suivre » dans chacun de ses actes et de ses actions. Le rôle exemplaire des cadres ne se limite pas à leur fonction, mais se manifeste aussi et surtout dans l'application de la loi, ainsi que dans chacun de leurs propos et de leurs actes au quotidien. Car le peuple perçoit toujours le Parti et le gouvernement à travers des personnes, des cadres et des membres précis, dans leurs actions et leurs comportements quotidiens.
En tant que cadre, vous devez donc donner l’exemple, mais donner un bon exemple, pas un mauvais.
Selon News/VNA
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