La police malaisienne sauve 136 femmes vietnamiennes d'un repaire de prostitution

Le New Straits Times a rapporté le 4 janvier que la police malaisienne venait de sauver 184 femmes étrangères, âgées de 21 à 38 ans, soupçonnées d'être victimes de trafic d'êtres humains lors d'un raid dans une boîte de nuit de P. Ramlee Road, dans la capitale Kuala Lumpur.

Des policiers de l'Unité de lutte contre la traite des êtres humains de la Police royale malaisienne contrôlent le passeport d'une femme soupçonnée d'être victime de traite. Photo : Bernama

Roslee Chick, une policière de l'Unité des fléaux antisociaux (D7) de la police royale malaisienne, a déclaré que 60 policiers de la D7 et de Kuala Lumpur ont participé au raid dans la nuit du 3 janvier pour libérer les femmes étrangères, dont 136 Vietnamiennes, 17 Philippine, 17 Ouzbeks, 4 Indonésiennes, 4 Thaïlandaises, 4 Arméniennes et 2 Russes.

Les contrôles ont révélé que 25 d'entre eux n'avaient pas de passeport et font l'objet d'une enquête pour ne pas avoir de documents d'identité, tandis que les autres seront poursuivis en tant que victimes de la traite des êtres humains.

M. Roslee a déclaré que des jeunes filles étrangères, notamment vietnamiennes, étaient attirées en Malaisie par la promesse d'emplois bien rémunérés. Cependant, à leur arrivée, elles étaient contraintes par des escrocs à servir les clients et à devenir des esclaves sexuelles dans des boîtes de nuit.

Il a également déclaré que la police avait arrêté deux hommes malaisiens qui étaient des directeurs et 13 employés embauchés comme gardes du corps sur le lieu.

Selon M. Roslee, sur la base des informations recueillies au cours de l'enquête, les deux directeurs auraient participé illégalement à un réseau de trafic d'êtres humains vers la Malaisie.

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