Amputation génitale, une jeune femme est décédée
Manar Moussa, 17 ans, a subi une mutilation génitale féminine traditionnelle et s'est effondrée sous anesthésie, mourant.
L'incident a incité les autorités sanitaires égyptiennes à fermer l'hôpital et à enquêter sur le médecin qui a pratiqué l'amputation de la jeune fille. Selon CBS News,Cette pratique séculaire a été interdite en 2008, mais reste répandue. On estime que 90 % des Égyptiennes ont subi une forme ou une autre de mutilation génitale.
![]() |
Une jeune femme passe devant une banderole contre les mutilations génitales féminines. Photo : AFP. |
Lotfi Abdel-Sameeia, haut responsable du ministère de la Santé, a déclaré que Manar Moussa et sa sœur jumelle avaient subi une mutilation génitale à Suez samedi dernier. La sœur a survécu, mais Manar est décédée d'un accident vasculaire cérébral soudain sous anesthésie.
Les autorités ont décidé de poursuivre deux médecins et le directeur de l'établissement médical où les sœurs Manar se sont rendues pour l'intervention. Ils sont accusés.Abdel-Sameeia a ajouté que l'hôpital avait été averti à plusieurs reprises sur la qualité de son travail et qu'il manquait d'une unité de soins intensifs.
Vivian Fouad, responsable du programme de lutte contre les mutilations génitales féminines au ministère égyptien de la Santé, a qualifié cette affaire de « crime commis par un criminel au nom d'un médecin ». En 2015, un médecin a été condamné à deux ans de prison pour avoir mutilé une jeune fille, entraînant sa mort.
CLes mutilations génitales féminines (MGF), également connues sous le nom de mutilation génitale féminine ou circoncision féminine, sont l'ablation rituelle d'une partie ou de la totalité des organes génitaux externes d'une femme.pour contrôler la sexualité. En 2012, les Nations Unies ont adopté une résolution mondiale interdisant les mutilations génitales féminines. |
Selon VNE
NOUVELLES CONNEXES |
---|