Distributeur automatique sans carte, souriez pour retirer de l'argent

Mer de Chine méridionale June 10, 2018 16:20

La technologie de reconnaissance faciale, longtemps mise en avant au cinéma, devient peu à peu une réalité. Grâce à elle, les clients peuvent retirer de l'argent sans carte bancaire, ou simplement sourire pour régler leurs achats sans avoir à sortir leur portefeuille…

Les distributeurs automatiques de billets de trois agences de la Banque agricole de Chine (ABC) à Jinan, capitale de la province du Shandong, sont désormais équipés de la technologie de reconnaissance faciale. Les clients n'auront donc plus besoin d'utiliser leur carte pour chaque retrait ou dépôt.

Les clients doivent effectuer les opérations suivantes : appuyer sur le bouton pour activer le système de reconnaissance faciale, scanner l’image du visage à l’aide de la caméra, saisir le numéro de téléphone portable ou le numéro de carte d’identité, saisir le montant de la transaction et le mot de passe.

ABC n'est pas la première banque chinoise à utiliser la reconnaissance faciale aux distributeurs automatiques de billets. En 2015, CMB a commencé à déployer cette technologie à Shenzhen. Dès 2016, CMB l'avait intégrée à environ 1 000 distributeurs automatiques de billets répartis dans 106 villes chinoises.

La technologie de reconnaissance faciale n'est pas seulement utilisée dans le secteur bancaire, mais aussi dans de nombreux autres domaines. La filiale financière d'Alibaba s'est associée à KFC pour lancer un service de paiement par reconnaissance faciale. Ce service permet aux clients de choisir la reconnaissance faciale comme mode de paiement après avoir passé commande.

Baidu, le plus grand moteur de recherche chinois, prévoit d'appliquer cette technologie aux cartes d'embarquement des principaux aéroports de Pékin.

Grâce à la technologie de reconnaissance faciale, les banques estiment que cela permettra aux clients de bénéficier d'une meilleure expérience de service, notamment en réduisant les risques de contrefaçon de cartes, de copie d'informations personnelles ou d'ingestion de cartes.

Les experts techniques d'ABC affirment que cette technologie est extrêmement sécurisée car elle compare non seulement l'image faciale du client avec la base de données de la police, mais exige également un numéro d'identification ou un numéro de téléphone portable et un mot de passe. De plus, la dernière génération de caméras infrarouges permet de minimiser les risques d'actes illégaux.

Cependant, cette technologie se heurte à certains obstacles, notamment des coûts de maintenance élevés. De plus, selon l'Institut de recherche sur les villes intelligentes du Guizhou (GSCRI), de nombreux clients âgés pourraient avoir des difficultés à faire confiance à cette technologie ou à s'y habituer lors des retraits.

Bien qu'il soit encore difficile de prévoir si cette technologie s'étendra à d'autres activités commerciales, les tendances actuelles laissent présager une augmentation de la demande. Selon GSCRI, la reconnaissance faciale et les paiements mobiles deviendront à l'avenir des solutions incontournables pour les consommateurs.

puce sous-cutanée

Selon l'Agence France-Presse, en Suède, environ 3 000 personnes se sont fait implanter des puces sous la peau pour remplacer les dispositifs nécessaires à leurs besoins quotidiens. Ces puces, de la taille d'un grain de riz, ont été introduites en 2015.

La compagnie ferroviaire nationale suédoise compte plus de 130 utilisateurs par an pour son service de réservation par puce électronique. Lors de l'utilisation de ce service, un lecteur examine la main du passager afin de lire les informations personnelles contenues sur sa puce, qui peut également servir à effectuer des achats comme une carte bancaire.

Après l'implantation de la puce sous sa peau, Ulrika Celsing a facilement pu remplacer sa carte de salle de sport et son badge d'accès professionnel. Chaque fois qu'elle arrivait au bureau, la jeune femme de 28 ans n'avait qu'à passer la main au-dessus d'un petit boîtier et composer un code pour ouvrir la porte. L'intervention, a-t-elle précisé, n'a provoqué qu'une légère piqûre.

La tendance du biohacking, qui consiste à implanter des dispositifs technologiques dans le corps, gagne en popularité à mesure que de plus en plus de personnes utilisent des produits technologiques portables tels que les Apple Watches ou les Fitits.

Techniquement, la puce utilise la technologie NFC (Near Field Communication). Il s'agit du type de technologie actuellement utilisé dans les cartes de paiement sans contact ou les solutions de paiement mobile telles qu'Apple Pay ou Samsung Pay.

La Suède est l'un des pays les plus ouverts au monde en matière de technologie. Cependant, nombreux sont ceux qui estiment que la technologie des puces n'est pas suffisamment avancée pour être à l'abri des pirates informatiques. Le biologiste Libberton affirme que les informations fournies aux utilisateurs sont trop limitées pour qu'ils craignent le piratage ou la surveillance.

Selon vietnamnet.vn
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