Le père est colonel, la fille est une reine de beauté : l'histoire inédite de la famille de Bao Ngoc
Mademoiselle Bao Ngoc parle de son père, un médecin militaire, qui l'a inspirée et lui a enseigné des leçons de dévouement, de discipline et de service.
Bao Ngoc est toujours fier et heureux d'avoir un père médecin militaire. Qu'est-ce qui vous a le plus inspiré chez votre père ?
Mon père, médecin militaire, était non seulement compétent dans sa profession, mais aussi énergique, proactif, créatif et passionné par son travail. Son action m'a fait comprendre que, dans la vie, il faut se consacrer pleinement à ce qu'on aime pour atteindre de plus grands objectifs, notamment en contribuant positivement à la société.
La plus grande chose que j'ai apprise de mon père est l'esprit de service et la contribution au bien commun. Ici, le bien commun est le bien de la communauté et du collectif, au-delà des intérêts personnels. C'est aussi l'idéal que je poursuis dans le travail social et la lutte contre le changement climatique, car je veux contribuer à une planète et une vie meilleures.

Votre père a consacré sa vie à la recherche et à la guérison. Comment cela a-t-il influencé votre perception des valeurs ?La valeur de la compassion et de la gentillesse est-elle aussi l’esprit noble auquel une reine de beauté s’efforce toujours ?
Concernant la valeur de la gentillesse, mon père m'a enseigné une grande leçon : rien n'est plus précieux que la vie humaine, d'un point de vue humaniste. Cela m'a influencé dans mes voyages caritatifs, pour apprendre et ressentir les émotions et les sentiments des autres.
- Y a-t-il eu une période difficile dans votre vie que votre père vous a aidé à surmonter ?
Lorsque j'ai remporté le titre de Miss, je devais mener mes études et mon travail en parallèle, ce qui était difficile à concilier et un peu fatigant. Mon père ne m'a pas donné de conseils précis, mais j'ai perçu sa détermination et sa volonté, ainsi que son esprit militaire, dans son histoire. Ce sont ces qualités qui m'ont aidée à m'adapter et à devenir plus résiliente.
En tant que colonel et spécialiste II, votre père avait des principes stricts dans la vie et le travail. Quelles belles qualités de lui ont guidé votre vie ?
Il n'appliquait aucune discipline ni aucune rigueur excessive à sa fille. Mais j'ai constaté personnellement sa grande discipline dans son travail : tout devait être soigné et, s'il faisait quelque chose, il devait le faire avec minutie.
Vous avez confié un jour que votre famille souhaitait que vous deveniez médecin, mais que vous avez finalement choisi une autre voie. Comment votre père a-t-il accepté et soutenu votre décision ?
Mes parents sont médecins, ils ne s'y connaissent donc que très peu en médecine, mais peu dans les autres domaines. Ils étaient inquiets quand j'ai choisi une autre voie. À l'époque, j'étais en conflit avec ma famille, mais lorsque j'ai décidé de suivre ma propre voie, mes deux parents m'ont soutenue.
Par exemple, quand je parle de commerce ou de développement durable, mes parents ne comprennent pas bien, mais petit à petit, ils commencent à regarder les journaux télévisés. À chaque fois, mon père m'envoie un SMS pour me montrer qu'il vient de voir ceci ou cela. C'est un moment très touchant. Ma mère est pareille : elle apprend parfois au point de découvrir des choses que je n'avais jamais entendues auparavant.

- À l'occasion du 70e anniversaire de la Journée traditionnelle des médecins vietnamiens (27 février 1955 - 27 février 2025), que pensez-vous des contributions de votre père, un médecin militaire qui a passé toute sa vie à servir dans le secteur médical militaire ?
J'admire les contributions de mon père et des médecins militaires au service de la société. Parfois, ils oublient leur santé, leur alimentation et leur sommeil, veillant toute la nuit pour s'assurer qu'en cas d'urgence, quelqu'un interviendra rapidement. Ce sont des valeurs très précieuses et c'est là que je comprends vraiment que la médecine de mon père n'est pas seulement une profession, mais une mission.
La distance géographique entre Hô-Chi-Minh-Ville et Can Tho vous empêche parfois d'être proche de votre père. Comment maintenez-vous le contact et lui témoignez-vous votre amour lorsque vous ne pouvez pas lui rendre visite souvent ?
Mon père et moi discutons souvent en ligne. Nous sommes très proches, alors il lui arrive de partager quelque chose ou de m'appeler, et moi aussi. Chaque fois que nous retournons à Can Tho, nous allons dîner ensemble. C'est une activité simple, mais que nous apprécions tous les deux.