Rectification de la promulgation des documents juridiques
(Baonghean) - Après inspection, des centaines de documents juridiques (QPPL) présentent des signes de violation, une délivrance lente et un non-respect des procédures appropriées, ce qui constitue des lacunes et des limitations dans la délivrance de documents QPPL dans la province. Cette situation nécessite une correction rapide.
Ces dernières années, la promulgation de documents juridiques dans la province a institutionnalisé les lignes directrices, les politiques et les lois de l'État du Parti, répondant aux exigences des tâches politiques, économiques et sociales de chaque localité.
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Examiner les documents juridiques avant leur promulgation au ministère de la Justice. |
Toutefois, l'inspection et la révision de la rédaction et de la promulgation de documents juridiques par le ministère de la Justice et les bureaux judiciaires locaux ont révélé que des centaines de documents étaient illégaux. En 2013, l'inspection de 9 unités de district a révélé que 24 documents utilisaient des bases juridiques non conformes à la réglementation, que 9 documents étaient émis sous une forme et selon des procédures incorrectes, que 65 documents outrepassaient les limites de l'autorité ou avaient un contenu non conforme à la réglementation, qu'un document n'avait pas été révisé, modifié ou complété en temps opportun et que 313 documents présentaient des erreurs de format et de présentation technique.
En 2014 et au premier trimestre 2015, 21 documents émis par le Comité populaire provincial ont été jugés illégaux. Par ailleurs, l'équipe d'inspection des documents juridiques du Département de la justice a mené des inspections dans dix unités de district, découvrant ainsi 470 documents émis présentant des signes d'illégalité. Les conseils populaires et les comités populaires des districts, villes et bourgs ont procédé à l'auto-inspection de 135 363 documents et ont ainsi découvert 1 048 documents juridiques présentant des signes d'illégalité.
Mme Que Thi Tram Ngoc, directrice adjointe du service de rédaction des documents juridiques du ministère de la Justice, a déclaré : « Les documents présentant des signes d'illégalité sont principalement des erreurs d'autorité, des erreurs de format, des utilisations de bases juridiques non conformes à la réglementation... » « Il arrive que, lors de l'évaluation, ces documents appartiennent à des documents juridiques, mais qu'au moment de leur promulgation, ils utilisent encore des numéros de document individuels ou publient des documents hors programme. Leur contenu est juridique, mais ils sont promulgués sous forme de documents individuels. L'utilisation de numéros de document individuels pour les documents juridiques réduit la légalité, ce qui entraîne des difficultés d'orientation, d'administration et de mise en œuvre dans la pratique. Après avoir vérifié et détecté les erreurs susmentionnées, le ministère de la Justice a conseillé au Comité populaire provincial d'ordonner et d'exhorter les départements, les antennes et les localités à les traiter et à les corriger rapidement. Par conséquent, ces documents n'ont eu aucun impact négatif ni aucune conséquence sur l'orientation, l'administration et la mise en œuvre. »
Bien que le Comité populaire provincial ait publié en début d'année une décision sur le programme de rédaction des actes juridiques, sa mise en œuvre reste plus lente que le délai d'enregistrement. De plus, le nombre de documents délivrés hors programme reste élevé, le nombre de documents en retard, les demandes de retrait du programme sont encore trop nombreuses et le nombre de documents juridiques et de documents individuels se chevauche toujours. Les dossiers de certaines unités ne sont pas garantis, notamment en raison de l'absence de projets de propositions et de commentaires des unités et des sujets concernés, ce qui entraîne un allongement du délai d'examen des documents.
M. Le Ba Thieu, chef du Bureau d'inspection et de surveillance de l'exécution des documents (ministère de la Justice), a déclaré : « La situation ci-dessus s'explique par le manque d'initiative des organismes chargés de la préparation et de la rédaction des documents en matière de consultation et de rédaction. La qualité de la consultation est encore incomplète et superficielle, et il existe même des cas de copie de documents du gouvernement central. Certains districts et communes, lors de la délivrance de documents, n'ont pas encore mis en œuvre ou n'ont pas mis en œuvre régulièrement la transmission des documents au ministère de la Justice et au ministère de la Justice pour inspection, conformément aux dispositions du décret n° 40/2010/ND-CP. Certaines unités au niveau du district ne procèdent pas à l'auto-inspection, ne traitent pas et ne signalent pas les résultats du traitement des documents illégaux après inspection au ministère de la Justice, conformément à la réglementation. »
Compte tenu des lacunes et des limites susmentionnées, le renforcement de l'inspection et de la révision des documents juridiques doit faire l'objet d'une attention particulière à tous les niveaux et dans tous les secteurs. M. Hoang Quoc Hao, directeur du ministère de la Justice, a déclaré : « Grâce aux activités d'inspection, les réglementations contradictoires, redondantes, obsolètes et illégales sont éliminées, rendant le système juridique synchrone et transparent, et contribuant à garantir la constitutionnalité, la légalité et la cohérence des documents. De plus, l'inspection des documents juridiques permet de détecter et de traiter rapidement et promptement les documents défectueux, contribuant ainsi à rétablir l'ordre dans l'élaboration et la promulgation des documents juridiques aux niveaux des districts et des communes de la province ; contribuant ainsi à améliorer et à promouvoir l'efficacité de la gestion de l'État. »
Toutefois, pour améliorer l'efficacité de l'inspection et du traitement des documents juridiques, il est nécessaire de sensibiliser davantage les responsables de district à la rédaction des documents juridiques. Les services judiciaires locaux doivent disposer d'un personnel doté des compétences et des qualifications nécessaires pour répondre aux exigences de cette mission. Par ailleurs, il est nécessaire d'élaborer et de mettre en œuvre rapidement le projet de création d'un service juridique au sein des agences spécialisées relevant du Comité populaire provincial, conformément au décret n° 55/2011/ND-CP. Il convient de veiller à sélectionner et à constituer une équipe de personnel doté des compétences et des qualités professionnelles nécessaires pour conseiller directement sur la rédaction des documents juridiques et effectuer les tâches d'inspection. Tous les niveaux et secteurs doivent collaborer étroitement pour mettre en place un système de base de données destiné à faciliter la rédaction, l'inspection, la révision et la systématisation des documents juridiques.
Nguyen Hung