Coule, rivière !

October 19, 2012 12:29

(Baonghean) - Il est difficile d'imaginer ce que serait le monde sans la jeunesse. En temps de guerre, la jeunesse était la source de...

(Baonghean) - Il est difficile d'imaginer ce que serait le monde sans la jeunesse. Pendant la guerre, la jeunesse était la principale ressource pour combattre, protéger et bâtir le pays. Aujourd'hui, la place de la jeunesse est remise en question à cause d'un petit nombre d'individus qui refusent de grandir, vivent égoïstement et se montrent irresponsables envers la communauté. Une pomme pourrie gâche tout le tonneau, mais là où il y a des pommes pourries, il y a aussi des légumes sains et une soupe délicieuse. Est-il nécessaire de jeter tout le tonneau à cause d'une seule petite pomme ? Alors que dans les pays occidentaux, la population commence à vieillir et que le manque de jeunes entraîne le déclin économique, nous oublions qu'au-delà des forêts d'or et des mers d'argent, une jeune génération nombreuse et croissante est aussi l'une des ressources précieuses nécessaires au progrès de la société. Avant de balayer la balle, de critiquer et d'exclure les jeunes, peut-être devrions-nous prendre quelques instants pour réfléchir, nous mettre à leur place et regarder la vie avec plus de compassion, de générosité et d'équité.

Lorsqu'on parle de la jeunesse, on pense souvent au « dynamisme », à l'« enthousiasme », à la « créativité », mais aussi à l'« esprit communautaire », au « sens des responsabilités », à la « solidarité et à la charité ». Toutes ces qualités sont communes aux jeunes d'aujourd'hui, mais elles s'expriment de différentes manières et dans différents domaines. Certains, malgré leur peur du sang et de la douleur, surmontent leur peur de donner leur sang. D'autres, aux longues jambes et au cœur solide, parcourent des centaines de kilomètres à vélo pour réaliser leur rêve de franchir les portes du paradis, espérant revenir chasser les difficultés et la pauvreté de leur patrie. D'autres sont prêts à quitter leurs chambres confortables et climatisées pour se rendre dans des villages reculés, suant et pleurant sous le soleil brûlant de l'été, mais leur cœur reste souriant et leur enthousiasme bouillonne encore. Il y a des amis qui vivent à des milliers de kilomètres, qui travaillent jour et nuit, étudient et travaillent, mais dont l'âme reste tournée vers leur patrie, qui lutte jour et nuit contre les catastrophes naturelles, les inondations ou la colère parce que son territoire est violé et sa souveraineté nationale bafouée. Tout cela prouve que la jeune génération mène une vie pleine de sens, digne de notre amour et de notre respect !

Outre les jeunes brillants, certains vivent encore isolés, indifférents à la vie qui les entoure, voire irresponsables, nuisant au développement de la société. Récemment, l'opinion publique a été choquée et indignée par la dégradation morale et la dégradation des responsabilités de certains jeunes, comme le tueur de 18 ans qui a commis un meurtre horrible dans une boutique d'orfèvrerie, le fils infidèle qui a laissé son père malade allongé sur le porche, le fils qui a pris soin de sa mère pendant que son père la battait jusqu'à ce qu'elle perde connaissance… Mais avant d'utiliser ces cas individuels pour généraliser et généraliser toute une génération, niant les efforts et les bonnes actions qu'ils ont apportés à la société, devrions-nous nous tourner vers la génération précédente, ces miroirs qui ne sont pas toujours ronds et brillants pour les jeunes ? Face au déclin moral de certains jeunes, les pères, les mères, l'école et la société dans son ensemble ont-ils une quelconque responsabilité ? Face à ces phénomènes, la majorité des jeunes ont réagi vivement. Non seulement ils ne sont pas d'accord ou ne soutiennent pas, mais ils condamnent ouvertement, excluent et appellent toute la communauté à s'impliquer. C'est grâce à la voix et à la forte influence des jeunes que nous avons été alertés de ces dégradations sociales alarmantes.

Le Président Ho Chi Minh a toujours hautement apprécié la nécessité et l'importance de la jeunesse pour protéger et bâtir le pays. Il disait : « Là où il y a un besoin, il y a de la jeunesse, là où il y a des difficultés, il y a de la jeunesse. » Nous, les jeunes nés dans la nouvelle ère, devons suivre ses enseignements et, plus encore, la jeunesse d'aujourd'hui doit vivre une vie magnifique, une vie saine, afin que la société comprenne que tout a besoin de la jeunesse, que tout est difficile sans elle. Nous devons veiller à ce que la jeunesse ne soit pas seulement les jambes et les bras qui permettent à la société d'avancer, les vagues et le vent qui permettent au bateau vietnamien de sillonner les eaux, mais qu'elle soit le cœur, l'esprit, le battement de cœur, le souffle et la raison d'être du pays dans la nouvelle ère. Ne soyons pas seulement des canaux, des ruisseaux dans des montagnes reculées, des étangs stagnants dans les buissons et les herbes au bord des routes, mais soyons de grands fleuves, coulant plus, coulant sans fin, coulant sans fin et se déversant dans l'immensité de l'océan !


Hai Trieu (Courrier de Paris)

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