« Opération Vent du Nord » – contre le nouveau missile russe Iskander
« North Wind » est un exercice de 10 jours organisé par la Suède, la Norvège et la Finlande pour trouver des solutions pour contrer « l'invasion » russe et tester les capacités des systèmes de défense aérienne à contrer le nouveau missile russe Iskander.
Le site d'information français rapporte que 3 000 soldats suédois, 4 500 soldats norvégiens, 1 500 soldats finlandais, 700 soldats des forces spéciales britanniques, ainsi que « plusieurs centaines » de soldats américains participeront à des exercices internationaux près de la frontière avec la Finlande.
Le bulletin souligne qu'à l'automne, des exercices de grande envergure de l'OTAN impliquant 31 pays ont eu lieu dans la région. Cependant, cette fois, les exercices ont été menés sous la direction des trois pays scandinaves (Suède, Norvège et Finlande), ce qui ne s'était pas produit depuis la fin de la Guerre froide.
« Ce n’est pas un hasard, mais parce que l’Europe du Nord prend très au sérieux la menace de son grand voisin russe », écrit l’article.
Le site d'information français recense des incidents relativement complexes qui indiqueraient la présence d'une menace russe : notamment des problèmes de GPS dans la zone, la proximité d'un avion suédois avec un MiG russe et l'arrestation d'un espion russe présumé en Suède.
Le complexe Iskander contrôle la côte de la mer Noire.
« Les pays scandinaves sont particulièrement préoccupés, à l'échelle mondiale, par le déploiement de nouvelles armes russes, notamment la dernière version du missile Iskander. Sa portée est d'au moins 500 km, il peut emporter une ogive nucléaire, et tout porte à croire que la Russie a installé de tels missiles à Kaliningrad, c'est-à-dire dans l'anneau qui les entoure », indique le document.
Comme le souligne l’auteur de l’article, l’annulation du traité FNI par Moscou et Washington n’ajoute rien à l’optimisme.
L'exercice "Vent du Nord" durera jusqu'au 28 mars et comprendra diverses activités, précise France Info.
« Il s'agit avant tout d'opérations terrestres impliquant l'artillerie et l'infanterie, car la principale crainte est la même que pendant la Guerre froide : une simple invasion terrestre », indique le site web. Cependant, des exercices aériens et des tests de systèmes de défense aérienne sont également organisés. L'objectif est de trouver une solution pour contrer ces fameux missiles Iskander, dont la vitesse et le mouvement inquiètent de nombreux experts militaires », souligne l'auteur.