Le gouvernement thaïlandais continue d'être dirigé contre
La Cour constitutionnelle thaïlandaise examinera la légalité des élections générales du 2 février soumises par la Commission électorale nationale.
Dans l'après-midi du 12 mars, la Cour constitutionnelle thaïlandaise a statué contre le projet de loi du gouvernement thaïlandais visant à emprunter 2 000 milliards de bahts (équivalent à 66 milliards de dollars) pour développer des infrastructures de transport nationales à long terme.
Il s'agit d'un projet de loi rédigé et soumis par le gouvernement de la Première ministre Yingluck Shinawatra l'année dernière, avant la dissolution de la Chambre des représentants le 9 février. En conséquence, le projet de loi autorise le ministère des Finances à emprunter un capital d'une valeur de 2 000 milliards de bahts pour réaliser des projets majeurs tels que : le système ferroviaire à grande vitesse, le système ferroviaire à double voie à grande vitesse...
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La décision de la Cour constitutionnelle thaïlandaise a la plus haute portée juridique et est contraignante pour toutes les organisations sociales (Photo : Xuan Son) |
Bien que cette décision n’ait pas d’impact significatif sur la position déjà affaiblie du gouvernement thaïlandais, qui s’est transformé en un gouvernement intérimaire avec des pouvoirs juridiques limités après la dissolution de la chambre basse, elle montre que la plupart des décisions gouvernementales majeures sous la direction du Premier ministre Yingluck Shinawatra ont été annulées ou ne peuvent être mises en œuvre.
Il s’agit du projet de loi d’amnistie visant à blanchir les noms des personnes impliquées dans les événements politiques de 2006 à 2012, du projet de loi visant à modifier la constitution sur le mode d’élection des sénateurs et de plusieurs projets de loi visant à modifier la constitution pour accroître le pouvoir des agences exécutives.
Cet après-midi également (12 mars), la Cour constitutionnelle de Thaïlande a annoncé qu'elle avait accepté la demande de révision de la légalité des élections générales du 2 février soumise par la Commission électorale nationale et la pétition d'annulation des élections générales soumise par l'Inspection d'État.
Les décisions de la Cour constitutionnelle thaïlandaise revêtent une importance juridique capitale. L'examen et la décision sur la légalité des élections générales du 2 février en Thaïlande revêtent une importance particulière. Soit la Thaïlande maintient de nouvelles élections dans les 28 régions du sud qui n'ont pas pu organiser de scrutin lors des élections générales du 2 février faute de candidats inscrits, soit elle organise de nouvelles élections générales.
Selon VNA