Lutte contre les « envahisseurs intérieurs »
(Baonghean) - Lacunes et insuffisances dans les politiques et les lois directement liées à la gestion des terres,...
(Baonghean) - Les lacunes et les insuffisances des politiques et des lois directement liées à la gestion foncière, à la gestion des biens publics, à la gestion des entreprises publiques, à la gestion des investissements de construction, aux appels d'offres, au recours aux entrepreneurs, à la gestion de projets (rénovation, embellissement, exploitation minière)… ont créé un mécanisme de « demande-don » propice à la corruption. La corruption ne se limite pas au secteur économique, mais apparaît également dans de nombreux domaines tels que la santé, l'éducation, la socioculture, la réduction de la pauvreté, la reconnaissance, l'aide ; dans les enquêtes, les poursuites et les procès… Notre Parti a identifié la corruption comme l'une des quatre principales menaces pour le pays, considérée comme une catastrophe nationale, devenant une maladie grave. Les corrompus sont tels des « super-microbes » qui rongent et dévastent le « corps » de la nation jour et nuit, entravant le développement du pays, portant atteinte au prestige du Parti et à la réputation de l'État, érodant la confiance du peuple et menaçant la survie du régime. Lutter contre la corruption vise non seulement à punir, mais aussi à prévenir.
Pour prévenir la corruption, il est nécessaire de perfectionner les institutions juridiques ; de promouvoir le rôle et la responsabilité de tous les citoyens et de l'ensemble du système politique ; de promouvoir l'esprit d'autocritique et de critique, ainsi que le rôle exemplaire des cadres et des membres du parti ; d'attacher de l'importance à l'éducation, à la formation et à l'auto-culture des cadres et des fonctionnaires ; de déclarer de manière transparente les biens immobiliers et les établissements commerciaux ; de créer les conditions permettant aux masses de gérer et de superviser la formation de nouveaux actifs ; de promouvoir le rôle des journaux, de la radio et de la télévision...
Pour être efficace, la lutte contre la corruption, contre les « envahisseurs internes », doit être résolue et persistante, avec la mise en œuvre de solutions synchrones. Cette détermination et cette synchronisation dans la lutte contre la corruption nécessitent une étroite coordination, du niveau central au niveau local, dans tous les domaines. Lors des enquêtes et du traitement des dossiers, les membres de la force spécialisée anti-corruption (temporairement appelée « force d'intervention spéciale ») doivent agir en toute indépendance vis-à-vis du Parti et des administrations locales. Si le dirigeant ne traite les dossiers de corruption qu'en interne, il est impossible d'en identifier la cause profonde ; ou si l'on se limite aux réalisations et aux mérites passés, il sera difficile de démasquer les corrompus. Enfin, sans un nombre important de personnes intègres (partageant la même volonté) envers le pays et la population, il est impossible de résoudre rapidement et efficacement les affaires de corruption.
La lutte contre la corruption met à l'épreuve la détermination politique et les capacités de leadership de notre Parti. Elle témoigne de la volonté du Parti et de la détermination du peuple. C'est une lutte contre l'« invasion intérieure » d'une ampleur considérable, menée silencieusement mais avec une ardeur extrême par le Parti et le peuple tout entier. Le prestige du Parti, la vitalité du processus de rénovation, la force du régime et l'avenir du pays dépendent de l'issue de cette lutte acharnée. Si le Comité du Parti dirige avec rigueur, si le gouvernement organise résolument sa mise en œuvre efficace, si les membres et les cadres du Parti montrent l'exemple, si le peuple soutient et si l'ensemble du système politique s'y associe, alors, aussi difficile soit-elle, la tâche sera accomplie.
Hoang Tung