Lutte contre le blanchiment d'argent par l'immobilier

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Le ministère de la Construction vient d'annoncer un projet de circulaire sur la lutte contre le blanchiment d'argent dans le secteur immobilier.

Le projet de loi énumère un certain nombre de comportements suspects liés aux activités de transaction immobilière, à des fins de blanchiment d'argent, tels que : le client ne peut être identifié sur la base des informations fournies par lui ou une transaction impliquant une partie non identifiée ; la transaction est effectuée par un client impliqué dans des activités illégales publiées dans les médias de masse dont l'organisme déclarant a connaissance ou qui figure sur la liste d'alerte fournie par les agences d'État compétentes ; les relevés de transaction ou les documents immobiliers présentent des signes de falsification (par exemple : faux sceaux, fausses signatures, fausses cartes d'identité, faux passeports, adresses immobilières non conformes à la réalité…).


De plus, les transactions immobilières sont autorisées, mais sans fondement juridique ; les adresses des parties impliquées sont erronées ; les informations concernant un même client sont déclarées différemment selon les transactions ; les clients ne manifestent aucun intérêt pour les prix immobiliers et les frais de transaction à payer. Les clients effectuent des transactions sans autorisation, mais ne peuvent pas fournir d'informations relatives à l'immobilier et ne souhaitent pas fournir d'informations personnelles supplémentaires. Le prix convenu entre les parties à la transaction ne correspond pas au prix du marché… est également considéré comme un signe de blanchiment d'argent.


Lorsque des organisations et des particuliers détectent des transactions présentant les signes susmentionnés, ils doivent en informer par écrit le Département de lutte contre le blanchiment d'argent de l'Agence d'inspection et de surveillance bancaires de la Banque d'État du Vietnam et le Département de la gestion du logement et du marché immobilier du ministère de la Construction dans les 48 heures suivant la détection de signes suspects dans des transactions immobilières. En cas de détection de transactions liées à des activités criminelles, ils doivent en informer l'organisme public compétent dans les 24 heures suivant la détection.


(Selon Tien Phong)

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