Empêcher proactivement la grippe A(H7N9) d'entrer au Vietnam
En raison de la longue frontière avec la Chine, il existe de nombreuses activités de voyage, d'affaires et de commerce entre le Vietnam et la Chine, de sorte que le risque de grippe A (H7N9) entrant dans notre pays est très élevé.
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Un magasin de poulet dans le quartier de Wan Chai, à Hong Kong, en Chine, le 28 décembre 2014. |
Le 28 octobre, le Département de médecine préventive (ministère de la Santé) a déclaré : Selon les informations du 19 octobre 2015 de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Commission nationale de la santé et de la planification familiale de Chine a annoncé deux nouveaux cas d'infection par le virus de la grippe aviaire A(H7N9) dans les villes de Huzhou et Jinhua de la province du Zhejiang.
La patiente est âgée de 55 ans et sa maladie est apparue le 18 septembre 2015, tandis que l'homme est âgé de 53 ans et sa maladie est apparue le 21 septembre 2015. Les deux patients ont été en contact avec des volailles et des marchés de volailles vivantes. Il n'existe aucun lien épidémiologique entre les deux patients.
Le Département de médecine préventive a confirmé qu'aucun cas de grippe A(H7N9) n'avait été signalé au Vietnam. Cependant, en raison de la longueur de la frontière avec la Chine et des fréquents déplacements et échanges commerciaux entre les deux pays, le risque d'infection est très élevé.
Actuellement, le ministère de la Santé travaille en étroite collaboration avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural pour renforcer la surveillance des situations sanitaires chez les volailles et les humains afin de détecter les premiers foyers et de prévenir et d’éviter rapidement la propagation.
Le ministère de la Santé recommande : Pour prévenir la propagation de la grippe aviaire aux humains, il faut éviter de consommer de la volaille malade, morte ou des produits de volaille d'origine inconnue ; s'assurer que les aliments sont cuits et que l'eau est bouillie ; se laver les mains avec du savon avant de manger.
Il est interdit d'abattre, de transporter, d'acheter ou de vendre des volailles et des produits avicoles d'origine inconnue. En cas de découverte de volailles malades ou mortes, il est absolument interdit de les abattre ou de les utiliser, mais il est impératif d'en informer immédiatement les autorités locales et les services vétérinaires de la zone. En particulier, en cas de symptômes grippaux tels que fièvre, toux, douleurs thoraciques ou difficultés respiratoires liés à la volaille, il est impératif de se rendre immédiatement dans un établissement médical pour une consultation, un examen et un traitement rapides.
Selon l'annonce de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), depuis juin 2015, le virus de la grippe A(H7N9) continue d'être détecté chez les volailles dans de nombreuses provinces de Chine et ce virus persiste donc toujours chez les volailles.
Si le schéma de transmission des années précédentes se poursuit, le nombre de cas humains augmentera dans les mois à venir. De plus, des cas sporadiques seront signalés dans les zones touchées ou voisines. À ce jour, 573 cas humains de grippe A(H7N9) ont été signalés dans le monde, dont 212 décès. Les cas de grippe A(H7N9) signalés en Malaisie et au Canada étaient tous liés à un voyage en provenance de Chine.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande à tous les passagers arrivant dans des pays touchés par la grippe aviaire d’éviter de visiter des fermes avicoles, d’éviter tout contact avec la volaille sur les marchés de volailles vivantes ou d’entrer dans les zones d’abattage de volailles, et d’éviter tout contact avec toute surface contaminée par des excréments de volaille ou d’autres animaux.
Il est conseillé aux voyageurs de se laver les mains au savon et de manipuler les aliments en toute sécurité. Les pays doivent continuer à renforcer la surveillance de la grippe, notamment celle du syndrome respiratoire aigu sévère ; analyser les tendances inhabituelles afin de garantir leur détection ; signaler avec précision les cas humains conformément au Règlement sanitaire international (RSI 2005) et maintenir leurs plans nationaux d'intervention.
Actuellement, l'Organisation mondiale de la Santé ne recommande pas de mesures de dépistage aux frontières, ni de restrictions de voyage ni de commerce international. Les passagers qui développent des symptômes d'infection respiratoire aiguë sévère pendant leur voyage ou à leur retour d'une zone touchée doivent recevoir un diagnostic de grippe aviaire.
Selon News