Le président du Comité populaire de Hô-Chi-Minh-Ville « choqué » par le fait qu'un directeur perçoive un salaire de 2,7 milliards de VND par an
Le 29 août, lors d'une réunion sur la situation socio-économique au cours des huit premiers mois de 2013, le président du Comité populaire de Ho Chi Minh-Ville, Le Hoang Quan, a ordonné une inspection générale des fonds salariaux des entreprises publiques dans le cas d'un directeur recevant 2,7 milliards de VND/an.
À ce sujet, lors de la séance de travail, M. Le Hoang Quan a déclaré : « Le sujet le plus brûlant actuellement concerne le salaire annuel des dirigeants, qui s'élève à 2,7 milliards de dongs. C'est choquant ! Y a-t-il aujourd'hui des leaders dans le secteur des transports ? Pourquoi votre secteur est-il si performant ? »
Auparavant, le Comité populaire de la ville avait ordonné l'inspection et avait soumis une pétition au Comité du Parti de la ville, lui demandant de lutter pour que l'inspection soit révélée. L'entreprise publique Green Tree a investi près de 600 milliards de dongs. Dans la pétition envoyée au Comité du Parti, elle expliquait que la mise en œuvre des directives du Comité populaire de la ville réduisait les revenus des travailleurs.
M. Le Hoang Quan a déclaré avec humour : « Les salaires des travailleurs ont effectivement diminué, mais pas ceux des employés, mais ceux des membres du conseil d'administration. En fin de compte, ils disent que c'est eux qui gagnent de l'argent, sans toucher au budget. S'ils sont si compétents, pourquoi ont-ils besoin de solliciter l'aide du budget ? »
Aujourd'hui, je parle franchement : réduire les salaires et les revenus des travailleurs pour enrichir les dirigeants, c'est la ville qui devra gouverner correctement. C'est une erreur de régime, de politique et de point de vue. Si ce n'est pas une entreprise d'État, essayez de voir si elle peut générer de tels profits.
Il faut corriger, il faut corriger résolument ! Prochainement, ordonner une inspection générale du fonds salarial des entreprises publiques. Il existe une unité dont le fonds salarial, approuvé par la ville, ne dépassait pas un milliard, mais qui a osé en dépenser plus de quatre. À chaque réunion, le Comité populaire donne des directives et des rappels, mais des erreurs persistent. La discipline d'État doit être rétablie et le sens des responsabilités rétabli.
Selon le parti travailliste - KN