Prendre des photos de sa femme sans autorisation, c'est être emprisonné pendant 20 ans
Le 19 septembre, la Haute Cour populaire de Hô Chi Minh-Ville a accepté l'appel, réduisant la peine du prévenu Nguyen Van Bong (32 ans, résidant à Dong Thap) de la prison à vie à 20 ans de prison pour meurtre.
Le jury a en partie convenu avec l'avocat que l'accusé n'avait pas intentionnellement tué la victime, car ils ne se connaissaient pas et ne se détestaient pas. La peine de réclusion criminelle à perpétuité prononcée en première instance était trop sévère.
Selon les archives, le matin du 9 août 2015, Bong était assis en train de boire avec des amis dans une salle louée sur la rue Rach Long Den (quartier 7, district 8), dont M. et Mme Luu Minh Duong.
Alors qu'il buvait, Bong a pris des photos de la femme de Duong avec son téléphone portable sans autorisation, provoquant un conflit. Bong a ensuite supprimé tous les fichiers photos et a montré le téléphone de la femme de Duong pour inspection.
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L'accusé Nguyen Van Bong au tribunal |
Le même après-midi, toujours furieuse d'avoir été photographiée en cachette, la femme de Duong invita un autre ami à rencontrer Bong, et les deux se disputèrent. Bong gifla son ami, provoquant un saignement de nez. Tous deux retournèrent prévenir Duong.
Craignant une vengeance de Duong, Bong cacha le couteau dans son pantalon avant d'aller prendre un café. Arrivé au café, Bong vit Duong accompagné de deux amis.
Duong s'apprêtait à frapper Bong, mais il fut arrêté. À ce moment-là, son cousin, assis dans un café, assista à la bagarre. Il prit une brique dans le magasin et courut le défendre.
Pensant que cet individu venait l'attaquer, Bong a sorti un couteau et l'a poignardé au niveau de la poitrine gauche, puis s'est enfui en jetant le couteau dans un fossé. La victime a été transportée aux urgences, mais est décédée d'une blessure au cœur. Bong a ensuite été arrêté par la police.
Lors du précédent procès en première instance, le tribunal populaire de Hô-Chi-Minh-Ville n'avait pas retenu l'avis de l'avocat de la défense selon lequel l'accusé avait commis le meurtre dans un état d'extrême agitation émotionnelle. Le tribunal avait convenu avec l'accusation qu'il s'agissait d'un meurtre commis par un hooligan, au sens de l'alinéa n, alinéa 1, de l'article 93 du Code pénal, et qu'il devait être sévèrement puni.
Selon la loi
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