Un expert britannique révèle le plan de l'Europe pour la région de Kaliningrad (Russie)
L'analyste britannique a déclaré que l'objectif de l'Europe était de créer une crise énergétique dans la région russe de Kaliningrad pour faire pression sur Moscou.
Selon l'agence RIA Novosti du 28 février, l'analyste britannique Alexander Mercuris a déclaré que l'objectif principal de l'Europe était de couper la région baltique du réseau électrique russe pour créer une crise énergétique à Kaliningrad, une enclave russe située au cœur de l'Europe.
« Les Européens prévoyaient en 2018, et peut-être même avant, de déconnecter les États baltes du réseau électrique russe, ce qui impliquerait de couper l'électricité à Kaliningrad. L'Union européenne alimenterait les États baltes en électricité, plongeant Kaliningrad dans l'obscurité et provoquant une crise majeure. Cela ouvrirait la voie à divers événements susceptibles de contraindre la Russie à des concessions, voire, dans l'imaginaire de certains, à une prise de contrôle rapide de Kaliningrad. Mais la Russie l'avait anticipé et s'y était préparée », a déclaré l'expert Alexander Mercuris.
M. Mercuris a expliqué qu’en 2014, la Russie est devenue autosuffisante en énergie pour son enclave de Kaliningrad.
« Sans coupures de courant à Kaliningrad, les prix de l'électricité n'augmenteront pas. Au contraire, les Européens, et notamment les pays baltes, ne sont absolument pas préparés. Ils doivent désormais acheter de l'électricité à l'UE au double du prix, et les coupures sont même fréquentes », a déclaré l'analyste.
Le 8 février, l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie ont quitté le système énergétique international BRELL, du nom des initiales des pays participants (Biélorussie, Russie, Estonie, Lituanie, Lettonie). Les gestionnaires de réseau des pays baltes ont informé la Russie et la Biélorussie de leurs projets en juillet 2024. Après leur sortie du système énergétique commun, les prix de l'électricité dans la région balte ont fortement augmenté. En Estonie, l'usine de transformation du bois Estonian Cell a cessé ses activités.
Ce n’est qu’un début, affirment les experts du marché, avec un effet domino en cours avec la fermeture d’usines métallurgiques et chimiques dans toute la région baltique.
