La police garde la maison d'un enseignant terrorisé par des agents de recouvrement

Son Hoa DNUM_BEZBAZCABI 15:36

Après avoir écrit une pétition demandant à la « mafia » de la laisser partir pour pouvoir enseigner, une enseignante de Ho Chi Minh-Ville a fait repeindre sa maison par le gouvernement, des caméras ont été installées et des gardes ont été affectés.

La maison du professeur Hieu a été recouverte de peinture. Photo :Son Hoa

Mme Nguyen Thi Ngoc Hieu, institutrice à Hô-Chi-Minh-Ville, vit avec sa belle-famille dans une maison du quartier de Binh Tri Dong, district de Binh Tan. Il y a trois mois, sa belle-sœur a quitté le domicile familial et de nombreux inconnus sont venus demander à la famille de payer sa dette.

Incapables de récupérer leur argent, le groupe a « terrorisé » la maison en jetant des pierres, de la peinture et de la pâte de crevettes. Au plus fort de la violence, ils ont verrouillé la porte extérieure et enfermé toute la famille à l'intérieur. Les deux enfants de la belle-sœur, qui vivaient encore à la maison, ont été constamment menacés de mort. La famille a signalé l'incident à la police locale, mais l'incident a continué.

Face à cette situation, Mme Hieu a dû emmener sa famille ailleurs pour se réfugier. Frustrée par le bouleversement de sa vie, elle a écrit une pétition demandant à la « mafia » de la libérer afin qu'elle puisse reprendre son enseignement.

Selon Mme Hieu, le 13 octobre à midi, le président du quartier de Binh Tri Dong l'a invitée à travailler et lui a suggéré de repeindre la façade de la maison, tachée de peinture et couverte de graffitis par les agents de recouvrement. Dans l'après-midi, les autorités l'avaient aidée à la repeindre.

« J'ai été très touchée par l'intervention du service, car ma maison était sale et j'ai dû la réparer moi-même. Je suis très heureuse de recevoir une telle attention », a déclaré Mme Hieu.

Les autorités ont installé un point de contrôle près du domicile du professeur Hieu pour maintenir l'ordre. Photo :Nom

Le comité populaire du quartier a déclaré qu'il se coordonnerait avec la police pour installer des caméras et mettre en place un poste de garde civil près de la maison afin d'assurer la sécurité de la famille de Mme Hieu pour qu'elle puisse retourner vivre.

« Je suis actuellement très occupée par mon travail, je rentrerai donc chez moi avec ma famille dans quelques jours. Si je suis ainsi protégée, j'espère que les agents de recouvrement n'oseront plus me terroriser comme avant », a confié Mme Hieu, ajoutant qu'elle écrirait une lettre de remerciement aux autorités locales et aux nombreuses personnes qui ont partagé son histoire.

Selon vnexpress.net
Copier le lien

Journal Nghe An en vedette

Dernier

x
La police garde la maison d'un enseignant terrorisé par des agents de recouvrement
ALIMENTÉ PARUNCMS- UN PRODUIT DENEKO