Les détails du complot visant à assassiner Kim Jong-un révélés
Les médias d'État nord-coréens ont récemment publié une vidéo comme preuve qu'un citoyen de sexe masculin du pays a été payé par les États-Unis et la Corée du Sud pour assassiner le dirigeant Kim Jong-un.
La vidéo détaille la tentative d'assassinat soigneusement planifiée contre Kim Jong-un en avril. Elle a été diffusée après que les médias d'État nord-coréens ont rapporté à plusieurs reprises début mai la tentative d'assassinat du dirigeant nord-coréen.
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| Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. |
En conséquence, Kim Song Il, un citoyen de ce pays, aurait reçu de l'argent des agences de renseignement américaines et sud-coréennes pour assassiner M. Kim Jong Un avec un « poison biochimique ».
Selon le site Internet Uriminzokkiri, affilié à l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA), Kim Song Il a fourni des informations détaillées sur les personnes avec lesquelles il a coopéré.
« Le premier plan consistait à cacher un poison microscopique dans un climatiseur et à l'activer par commande vocale au moment critique », a expliqué Kim Song Il. « Le second plan consistait à injecter du polonium dans le corps de Kim Jong-un. »
Cependant, après la directive sud-coréenne de novembre 2016, Kim a déclaré que le plan visant à assassiner le dirigeant Kim Jong-un s'était transformé en « pose du poison dans le siège du leader suprême ». Kim a également indiqué qu'il lui avait été demandé de recueillir et de soumettre autant d'informations que possible sur l'environnement de la zone où se déroulent souvent les événements, la situation des gardes et le matériau de la chaise ou de la table que Kim Jong-un utilise fréquemment.
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Preuves de l'assassinat de Kim Jong-un |
Dans la vidéo, Kim est accusé d'avoir approché Do Hui-yun, un ressortissant sud-coréen et directeur de CHNK (Coalition citoyenne pour les droits humains des personnes enlevées), alors qu'il travaillait dans la région russe de Khabarovsk en juin 2014.
En raison de la « corruption de Kim avec de l'argent et des biens », Kim a reçu un ordinateur de bureau et un émetteur satellite pour fournir un accès Internet en Corée du Nord.
Puis, en août 2014, un « dirigeant » de l'agence nationale de renseignement sud-coréenne s'est rendu à Khabarovsk pour rencontrer Kim et lui a présenté un plan pour assassiner Kim Jong-un en utilisant des « poisons biochimiques, contenant des substances radioactives et des nanotoxines que seule la CIA peut produire ».
Kim a avoué : « Ils m'ont demandé de concevoir un plan terroriste utilisant des toxines biochimiques et m'ont donné 10 000 dollars, un smartphone Doogee et un émetteur satellite. »
Kim a ensuite déclaré qu'en janvier 2016, un homme nommé Han avait tenté de créer un centre de communication à l'étranger à Dandong, où Kim prévoyait de recevoir environ 100 000 dollars d'agents sud-coréens ainsi que les éléments nécessaires pour mener à bien l'assassinat.
Le 5 mars 2017, les services de renseignement sud-coréens avaient envoyé des agents et du matériel pour soutenir le plan. Cependant, selon les médias nord-coréens, à la mi-avril, le complot visant à assassiner Kim Jong-un a été découvert par le ministère nord-coréen de la Sécurité publique et Kim a été arrêté.
Selon Vietnamnet.vn
