Les fonctionnaires « volent des heures de travail », quelle en est la cause profonde ?

May 2, 2013 17:17

(Baonghean) - Actuellement, de nombreuses provinces et villes disposent de nombreuses réglementations et méthodes pour empêcher les fonctionnaires de voler leurs heures de travail. Cependant, les méthodes locales restent formelles. Alors, comment prévenir le vol d'heures de travail à la source ? Actuellement, de nombreux députés à l'Assemblée nationale ont déclaré qu'à l'échelle nationale, environ 30 à 50 % des fonctionnaires sont au chômage. Si l'on calcule ce ratio, sur près de 3 millions de fonctionnaires actuellement salariés, on compte entre 900 000 et 1,5 million de personnes licenciées.

Chaque année, avec un salaire moyen de 5 millions de VND par mois, ces personnes licenciées percevront entre 36 000 et 50 000 milliards de VND par an, issus des impôts du peuple. C'est une forme de corruption parfaitement légale. Si le gouvernement prend des mesures décisives pour réduire de 30 à 50 % le nombre de fonctionnaires, il n'y aura certainement plus de désœuvrés dans les bars. Actuellement, dans les agences centrales, les ministères et les départements provinciaux, de nombreux services et bureaux se chevauchent. De nombreuses personnes effectuent le même travail. La majeure partie du travail est effectuée par les chefs de service et les chefs adjoints, tandis que les employés restent les bras croisés. Le nombre de fonctionnaires licenciés est incalculable.



Illustration : Nam Phong

Afin de réorganiser l'appareil de manière rigoureuse, afin que chacun puisse travailler 8 heures par jour, 26 jours par mois, le secteur des Affaires intérieures devrait adopter un système organisationnel différent de celui actuel. Il faudrait appliquer le mécanisme des spécialistes, supprimer les divisions des départements et des bureaux, et même supprimer les divisions de certains ministères. Actuellement, l'appareil s'est tellement développé que le chemin entre un spécialiste et un ministre est très long. Nous devons adapter l'organisation de l'appareil à une forme spécialisée, afin que le ministre et le gouverneur de province puissent contrôler chacun de leurs cadres et spécialistes.

Par exemple, chaque département ou bureau n'a besoin que de quatre à cinq bons spécialistes pour fonctionner correctement. Après la réorganisation des services (ministère) et des services (provinces), le nombre de cadres sera déterminé pour chaque tâche, soit deux ou trois par personne. Les critères et le contenu du travail seront définis par le ministre ou le président de province. Ceux qui ne peuvent pas effectuer le travail seront mis à la retraite ou transférés dans des agences de production ou des entreprises afin qu'ils puissent travailler et payer leurs propres salaires. L'organisation des départements en fonction des spécialistes présente de nombreux avantages. Les spécialistes sont autonomes dans leur travail, proposant eux-mêmes des tâches à leurs responsables, sans passer par un intermédiaire. Ils n'ont pas de temps libre pour faire des heures supplémentaires, ce qui réduit le montant des impôts prélevés sans travailler.

La réduction des effectifs et la restructuration de l'appareil ne peuvent rester lettre morte. Il s'agit d'une tâche urgente, liée à la propreté et à la réactivité de l'appareil d'État, au prestige du Parti et du gouvernement auprès du peuple, et à la dépense déraisonnable d'une somme colossale provenant des impôts du peuple !

Le Premier ministre, le ministère de l'Intérieur et les présidents des comités populaires provinciaux doivent rendre des comptes au peuple et à l'Assemblée nationale concernant la pléthore croissante de l'appareil administratif et le manque de travail des fonctionnaires. Ils ne peuvent pas « discipliner » et « calomnier » les fonctionnaires pour « vol d'heures de travail », comme c'est le cas actuellement…


Ngo Minh (ville de Hué)

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