Collaborateur dédié à la population
(Baonghean) - En tant que collaboratrice de population du hameau 2, commune montagneuse de Que Son (Que Phong), avec son enthousiasme et sa diligence, Mme Bui Thi Vinh a contribué à aider le hameau à ne pas avoir un troisième enfant ou plus pendant 17 années consécutives.
Travaillant comme collaboratrice de population dans les régions montagneuses, Mme Vinh rencontra de nombreuses difficultés. Lorsqu'elle partit propager et mobiliser la population, elle fut chassée à plusieurs reprises par le propriétaire, qui la jugeait importune. La décision d'avoir des enfants était laissée à la famille. Elle pouvait les élever. Pendant longtemps, les habitants eurent beaucoup d'enfants et de petits-enfants et vécurent normalement.
Un jour, Mme Vinh venait d'entrer chez M. Thuan (il n'y avait qu'une fille). Ce jour-là, il faisait froid et il pleuvait à verse. En entendant la voix de Mme Vinh, M. Thuan s'est précipité dehors et a claqué la porte. Elle a dû laisser le prospectus dans l'entrebâillement de la porte et s'enfuir. Le lendemain matin, alors que toute la famille dormait, M. Thuan est venu frapper à la porte, un prospectus froissé à la main, l'air furieux : « Je vous interdis de venir chez moi pour faire ça, ma famille doit avoir d'autres enfants, ça ne s'arrête pas là, n'apportez pas de mauvaises choses chez moi… ». Mme Vinh se souvient encore que lorsqu'il lui a tourné le dos et est parti, M. Thuan l'a menacé : « Si vous continuez à venir chez moi ou à rencontrer ma femme, ne me reprochez pas d'être cruelle. Si ma femme n'accouche plus, ce sera votre faute… ». Mais Mme Vinh s'est dit : « Si tu t'es donné ce travail, tu dois tout accepter. Les gens sont en colère contre toi, ils te blâment s'ils ne te comprennent pas. Sois persévérante et travaille dur, et tu parviendras à les convaincre. »
Et c'est vrai, son premier succès fut que M. Thuan l'écoutait. Mme Vinh a déclaré : « Avec M. Thuan, il m'a fallu un mois entier pour faire des allers-retours. Grâce à sa propagande et à sa persuasion, M. Thuan a compris le problème. » Grâce aux conseils et à l'aide de Mme Vinh, M. Thuan et sa femme ont cessé d'avoir des enfants et se sont concentrés sur leur éducation pour qu'ils puissent mieux étudier. Aujourd'hui, la famille de M. Thuan possède une ferme maraîchère qui approvisionne le marché de Kim Son. La vie est plutôt confortable.
Les habitants du hameau 2 de Que Son (commune de Que Son en général) comparent Mme Vinh à une abeille travailleuse qui récolte assidument du miel toute sa vie. Lorsqu'elle accepte un travail, elle doit donner le meilleur d'elle-même et être passionnée, toujours montrer l'exemple et montrer l'exemple à sa famille et à ses voisins. Heureusement pour elle, elle a un mari bon et toujours prêt à partager avec elle, ses enfants sont obéissants et son aîné a grandi lui aussi. Mme Vinh est non seulement très douée pour « parcourir chaque ruelle, frapper à chaque porte, vérifier chaque détail », mais elle assume également avec brio ses fonctions de responsable de l'association des femmes du village. Elle est au cœur de la réconciliation au sein de la famille, des amis et des voisins. Elle consacre tout son cœur et son énergie à son travail de collaboratrice de la population, mais elle accomplit toujours un excellent travail ménager. Chaque soir, elle veille tard pour couper des bananes et émincer des légumes, mais le lendemain matin, elle se lève tôt pour préparer les repas de toute la famille, s'occupant notamment de sa belle-mère âgée. Elle est comme une roue qui ne s'arrête jamais. Grâce à son dévouement et à son enthousiasme, le travail de population du hameau 2 (Que Son) se poursuit sans problème depuis 17 ans, sans qu'aucune des familles n'ait donné naissance à un troisième enfant ou plus.
Mme Vinh a déclaré : « Réduire la natalité, c'est réduire la pauvreté. Je souhaite que chaque famille sorte de la pauvreté, bénéficie d'une économie prospère, élève des enfants en bonne santé, leur enseigne de bonnes compétences et vive une vie de famille heureuse. C'est pourquoi mon enthousiasme et mon dévouement grandissent de jour en jour. »
An Ngoc