Conte ne démissionne pas, Abramovitch est contraint d'agir
Le stratège italien Antonio Conte dira « non » à sa démission, laissant la décision sur le siège chaud de Chelsea entre les mains du puissant propriétaire Roman Abramovich.
Les médias britanniques s'attendent tous à ce que Conte soit limogé immédiatement après la défaite catastrophique 1-4 contre Watford. Il s'agit également de la troisième défaite des champions de Premier League lors de leurs quatre derniers matchs.
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Abramovich décidera de l'avenir de Conte. |
Cependant, 24 heures après que le stratège italien a défié le conseil d'administration de Chelsea de le licencier, les grands patrons de Stamford Bridge sont restés « inactifs ».
Selon une source au sein de l'équipe de Stamford Bridge, aujourd'hui (7 février), les dirigeants des Blues se sont assis ensemble pour discuter de l'avenir de Conte.
La décision de l'entraîneur de 48 ans de rester ou de partir sera décidée après cette réunion inhabituelle.
Express a fourni plus d'informations, le milliardaire Abramovich ne sera pas présent, mais toutes ses opinions seront transmises par la réalisatrice - Marina Granovskaia.
Ces derniers jours, on a entendu parler du conseil d'administration de Chelsea qui commencerait à approcher Luis Enrique et Ancelotti, mais les deux entraîneurs ne veulent pas prendre en charge l'équipe en cette période chaotique.
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Les joueurs de Chelsea ont 3 jours de repos après leur défaite à Watford. |
Enrique et Ancelotti espèrent plutôt commencer à travailler dès la nouvelle saison 2018/19. Cela place Chelsea face à un dilemme : s'ils « licencient » Conte immédiatement, ils seront contraints de nommer un entraîneur adjoint comme entraîneur intérimaire jusqu'à la fin de la saison.
Par ailleurs, Conte a soudainement accordé trois jours de repos à toute l'équipe. Selon lui, les joueurs montrent des signes de fatigue liés à la surcharge de travail et à la nécessité de jouer constamment pendant les fêtes de fin d'année, ce qui entraîne de nombreuses blessures.
Il a donc décidé de laisser à ses élèves plus de temps pour se reposer, avant de se regrouper vendredi (9 février).