Oignon : comme antibiotique

Manger un oignon cru n'est pas chose aisée. Mais c'est un moyen efficace de désinfecter la gorge et d'éliminer les impuretés qui adhèrent aux muqueuses des voies respiratoires.

L'oignon est un aliment aux propriétés antibiotiques qui ne sont inférieures à aucun médicament actuellement sur le marché, y compris les médicaments utilisés dans les cas de tuberculose.

Bien qu'il ne manque pas d'herbes médicinales capables de tuer les bactéries, les parasites et les moisissures, jusqu'à présent, les experts pharmaceutiques ont systématiquement classé les oignons dans le groupe supérieur pour les propriétés antibiotiques basées sur des mécanismes biologiques, ce qui signifie qu'ils provoquent peu d'effets secondaires.

Comme les antibiotiques

Après avoir comparé les effets de centaines de plantes médicinales selon les critères de la pharmacologie moderne, des médecins russes ont affirmé que l'oignon possède des propriétés antibiotiques comparables à celles de n'importe quel médicament actuellement en circulation, y compris ceux utilisés contre la tuberculose pulmonaire. Son effet antiseptique sur les voies respiratoires est encore plus marqué lorsqu'il est consommé cru ou mélangé à de l'huile et du vinaigre.

Les oignons sont bons pour les voies respiratoires et créent des graisses saines.

Par conséquent, si vous n’avez pas l’habitude de manger des oignons, vous devriez vous entraîner à profiter de l’efficacité des oignons pour prévenir les infections respiratoires.

Mâcher des oignons crus n'est pas vraiment délicieux, mais c'est un moyen efficace de désinfecter la région de la gorge en utilisant le mécanisme du nez qui coule et des larmes pour éliminer les impuretés qui collent à la muqueuse des voies respiratoires avant que les toxines ne rassemblent suffisamment de force pour provoquer une inflammation ou des allergies.

Il ne manque pas d’oignons dans notre pays, pourquoi les sinusites et les rhinites sont-elles si répandues ?

C'est facile à dire, mais difficile à appliquer, car beaucoup de gens ne sont pas habitués à son goût piquant. Ces personnes devraient se souvenir de Sebastian Kneipp, célèbre moine qui était médecin auprès de la famille royale autrichienne.

Il a conçu un bain de bouche très simple. Il consiste à hacher des oignons, à les faire tremper dans du miel pendant une nuit, puis à ajouter de l'eau filtrée (un miel pour trois litres d'eau) et à utiliser cette solution pour se gargariser une fois par heure, pour les personnes souffrant de problèmes respiratoires.

L'ennemi juré des graisses sanguines

Si l'on se fie uniquement à ses propriétés antibiotiques pour vanter les mérites de l'oignon, on le considère en réalité à travers sa peau. De nombreuses recherches menées ces vingt dernières années ont montré que l'oignon est le pire ennemi des lipides sanguins.

Contrairement au mécanisme d'action commun de nombreux médicaments anti-lipidiques qui réduisent passivement le cholestérol, c'est-à-dire qu'ils attendent que le cholestérol ait manipulé le « marché » avant de prendre des « sanctions », les oignons ont un effet beaucoup plus radical grâce à leur impact direct sur la fonction du métabolisme des graisses du foie.

En d’autres termes, au lieu de chasser et de se disputer avec les graisses sanguines, les oignons prennent proactivement le dessus en favorisant la synthèse de graisses bénéfiques pour le corps afin de créer un avantage concurrentiel.

Plus les graisses bénéfiques, comme le HDL, sont présentes dans l'organisme, plus les graisses athéroscléreuses, la cirrhose et les graisses nocives pour les reins, comme le LDL et les triglycérides, seront éclipsées. Un tel ajustement des graisses est judicieux, car il préserve le foie, déjà en mauvaise santé.

La difficulté pour les cliniciens a toujours été qu’il ne manque pas de médicaments toxiques réduisant les graisses qui s’accompagnent de nombreux effets secondaires, tandis que les moyens d’améliorer le niveau de graisses bénéfiques sont rares.

Malheureusement, de nombreux médecins oublient l'importance des oignons. Ils devraient pourtant faire partie intégrante de l'alimentation des personnes souffrant de maladies cardiaques, ou plus généralement de toute personne souhaitant contrôler activement ses lipides sanguins.

Si vous devez sangloter dans le coin de la cuisine en coupant des oignons, cela en vaut la peine, car pleurer pour des oignons est plus facile que pleurer pour une maladie grave.

L’effet désinfectant des voies respiratoires des oignons est plus évident s’ils sont consommés crus ou mélangés avec de l’huile et du vinaigre.

Selon AloBacsi.vn