Le vieil homme ramasse des déchets pour nourrir 5 bouches.
(Baonghean) -Bien qu'ils aient tous deux plus de 70 ans, le couple doit encore parcourir la région pour balayer les poubelles à la recherche d'un emploi, ramasser des déchets à vendre pour gagner de l'argent et acheter du riz pour élever deux enfants malades mentaux et un petit-enfant orphelin.
C'est la situation de M. Dang Van Thuan, 76 ans, habitant le hameau de Dong Loc (commune de Dien Ngoc, district de Dien Chau, province de Nghe An). Chaque jour, lui et son petit-fils, en classe de quatrième, doivent aller chercher toutes sortes d'objets à vendre pour gagner leur vie.
Chaque jour, pour gagner de l'argent et acheter du riz, M. Thuan devait parcourir le village à la recherche d'ordures. Il ramassait des déchets toute la journée et, les bons jours, il ne gagnait que 5 000 à 6 000 VND, et parfois seulement 2 000 VND. Il économisait pour acheter du riz et subvenir aux besoins de sa famille.
M. Thuan avec son petit-fils Coi et son enfant malade mental.
Dans la maison délabrée, le vieil homme s'étranglait en évoquant sa situation familiale. Sur son visage maigre et sale, il écarta doucement ses bras osseux, révélant des yeux rougis, et dit : « Dans ma famille, il y a cinq bouches à nourrir. Mes deux filles ont plus de 30 ans cette année, mais souffrent de troubles mentaux depuis l'enfance, elles ne savent donc rien. Et ma grand-mère (la femme de M. Thuan, Mme Tran Thi Thin), a 73 ans cette année, mais doit encore travailler comme éboueuse au port de pêche pour gagner sa vie. »
Notre enquête nous a appris que la famille de M. Thuan ne possédait ni terres agricoles ni main-d'œuvre principale ; il devait donc ramasser les ordures pour gagner sa vie. Les jours pluvieux et froids étaient aussi synonymes de famine pour toute la famille.
« À cette époque, il n'y avait personne au port, donc je n'avais pas de travail. M. Thuan souffrait de douleurs nerveuses, ce qui l'empêchait de ramasser les déchets. Je ne savais pas où trouver de l'argent pour acheter du riz, alors je devais mendier pour pouvoir tenir toute la journée », a raconté Mme Tran Thi Thin, en larmes, à propos de la situation familiale de ses grands-parents.
Le plus grand atout du couple était leurs deux maisons délabrées et mal entretenues. C'était le « foyer » de cinq malheureux destins, mais la tempête de fin 2010 avait eu le courage d'arracher les tuiles et le toit, ne laissant que quatre murs nus, badigeonnés de chaux.
Mme Nguyen Thi Thin (41 ans), une villageoise, a déclaré : « Après la tempête, voyant M. Thuan, sa femme et ses enfants affamés et sans toit ni cuisine, chacun a contribué en fournissant des tôles, des tuiles et des bâches pour que la famille puisse s'abriter. Cependant, chaque fois qu'il pleut, l'eau s'infiltre dans la maison comme une cascade. La famille de M. Thuan est la plus démunie de la commune, les gars. »
La cuisine est délabrée.
À l'âge de « thất thập cổ lai hi », sa famille n'a jamais connu un seul jour où elle avait assez à manger. Ils n'ont pas d'argent pour acheter à manger, alors, lorsqu'il balayait le port et voyait poissons et crevettes jetés par les pêcheurs, M. Thin les ramassait et les mettait soigneusement dans son sac pour les ramener à la maison et nourrir toute la famille. La pauvreté est si tenace que manger de la bouillie de riz liquide pour survivre est chose courante pour ces cinq personnes misérables.
Malgré les difficultés et les privations, M. Thuan a toujours encouragé son petit-fils Nguyen Van Coi, orphelin, à aller à l’école afin qu’il puisse être au même niveau que ses amis et pouvoir prendre soin de la famille lorsque ses grands-parents décèderaient.
« Cette année, Cu Coi (mon unique petit-fils – PV) a 14 ans. Il est actuellement en 4e au lycée de Dien Ngoc. Après l'école ou pendant les vacances, il va souvent chercher de la ferraille pour gagner un peu d'argent pour ses grands-parents. Il a cet âge, mais je n'ai jamais réussi à lui faire une nouvelle chemise. Ses vêtements, ses livres, etc., lui sont offerts par ses amis et ses voisins », a confié M. Thin, les larmes aux yeux.
La situation familiale de M. Thuan est très déchirante. À travers cet article, nous espérons recevoir compassion et compassion pour aider sa famille à surmonter ses difficultés.
Tous les dons et aides généreuses doivent être envoyés à : M. Dang Van Thuan, hameau de Dong Loc, commune de Dien Ngoc, district de Dien Chau, Nghe An.
Nguyen Phe-Minh Hau