« Guerre de la coquille Saint-Jacques » entre la Grande-Bretagne et la France au large des côtes normandes
(Baonghean.vn) - Cinq bateaux de pêche britanniques ont été pris pour cible par des marins normands (France) dans un contexte de tensions entre les parties liées aux accords de pêche et... au Brexit.
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| Affrontements entre pêcheurs britanniques et français au large de la Normandie, le 28 août. Photo : France 3 Normandie |
« La guerre de la coquille Saint-Jacques », c'est ainsi que la presse britannique a qualifié ce qui s'est produit au large des côtes normandes le 28 août. Cinq bateaux de pêche britanniques ont été « attaqués » par « des pierres, de la fumée et des fusées éclairantes » de « pêcheurs français en colère ».
Selon le Daily Telegraph, les pêcheurs français sont mécontents que les pêcheurs britanniques continuent de pêcher la coquille Saint-Jacques malgré l'interdiction du gouvernement. Selon la loi française, la pêche est interdite du 15 mai au 1er octobre dans un rayon de 12 milles nautiques des côtes, mais cette interdiction ne s'applique pas aux navires de pêche britanniques.
Chaque année, de nombreuses discussions ont lieu entre les deux parties concernant la restriction des activités des pêcheurs britanniques et l'interdiction des bateaux de pêche de plus de 15 mètres. L'objectif est d'éviter que les pêcheurs français ne se retrouvent sans ressources après le 1er octobre (date de levée de l'interdiction de pêche).
Cependant, selon un journal britannique citant Dimitri Rogoff, président de la Commission des pêches de Normandie, cette année, « les négociations ont échoué. Alors que les négociations sur le Brexit se profilent encore à l'horizon, le Royaume-Uni privilégie une négociation globale à la résolution de problèmes aussi simples que la coquille Saint-Jacques. » Résultat : des conflits comme ceux mentionnés ci-dessus se produisent.
Immédiatement après les affrontements, la Fédération britannique de pêche a annoncé que ses pêcheurs seraient protégés par la Royal Navy. Condamnant les « excès » des pêcheurs français, M. Barrie Deas, président de la Fédération britannique de pêche, a déclaré que « les flottes de pêche européennes, y compris la flotte française, capturent cinq à six fois plus de poissons dans les eaux britanniques. » Par conséquent, si les parties ne parviennent pas à un accord, « les plus grands perdants seront certainement les Français. »
