La vie tribale au milieu de Nghe An
(Baonghean.vn) - Les habitants des hautes terres de Nghe An quittent souvent leurs villages pour se réfugier dans des zones forestières reculées afin d'y établir des camps de production, vivant en autarcie, isolés du monde extérieur. Ils sont comparés à une « tribu » au cœur de la vaste région de Nghe An.
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| Les vallées reculées, au cœur de la forêt, sont le lieu où de nombreux Thaïs, Mongs et Kho Mu de Nghe An installent leurs camps de production. On y trouve de nombreux endroits organisés en zones résidentielles surpeuplées, mais aussi des zones où ne vivent qu'une ou deux familles clairsemées. Sur la photo : Campement de familles dans le village de Huoi Tho (commune de Huu Kiem, district de Ky Son). Photo : Dao Tho |
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| Les sites choisis pour l'installation de camps agricoles sont souvent situés à une demi-journée de marche des zones résidentielles, car seuls ces endroits bénéficient d'un sol fertile et sont protégés des maladies extérieures. Des cabanes temporaires y sont construites pour servir à la fois de lieu de vie et d'élevage. Photo : Dao Tho |
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| Dans des camps de fortune, ils restent souvent des semaines pour cultiver du riz et du maïs. De la production à la récolte, chaque étape se déroule sur place. Photo : Dao Tho |
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| Bien que l'élevage soit peu touché par les maladies, lorsqu'une épidémie se déclare, les longues distances et l'isolement rendent la prévention et le traitement du bétail très difficiles. Photo : Dao Tho |
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| Les porcs sont attachés pour les empêcher de se déplacer et d'endommager les cultures. Photo : Dao Tho |
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| Chaque jour, en plus de la production, ils profitent de l'occasion pour se rendre en forêt et au bord du ruisseau afin de trouver des légumes, des souris et des poissons dans la nature pour améliorer leurs repas. Photo : Dao Tho |
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| Des entrepôts de stockage ont été construits en pleine forêt pour faciliter la récolte. Photo : Dao Tho |
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| L'heure exacte est une notion floue pour beaucoup, c'est pourquoi les coqs sont ici les « réveils » les plus efficaces. Photo : Dao Tho |
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| Un vieux paysan de la commune de Yen Na (Tuong Duong), qui vit dans la forêt depuis plus de 20 ans pour produire ainsi, a déclaré : « Ces 20 dernières années, j'ai passé du temps dans la forêt à élever du bétail et à planter des arbres. Pendant cette période, je ne suis retourné auprès de ma femme et de mes enfants que pendant environ un an, et les 19 années restantes, je suis resté dans la forêt. » La question se pose : quelles sont les conséquences de cette coutume populaire de « vivre aux champs » sur la santé, la sécurité, l'ordre et la protection de la forêt ? Cette question mérite l'attention des autorités locales. Photo : Dao Tho |
