Triangle amoureux et coup de couteau fatal pour un homme au crépuscule de sa vie
Un triangle amoureux entre trois personnes au crépuscule de leur vie s'est terminé par la mort tragique d'un homme de 66 ans.
Le 4 juin, le tribunal populaire de Hanoi a condamné M. Do Khac Phong (né en 1967, à Phu Tho) à mort pour meurtre.
En 2007, M. Phong a déménagé de Phu Tho à Hanoi, a loué une chambre et a travaillé comme agent de sécurité dans un supermarché du district de Nam Tu Liem.
Défendeur devant le tribunal. |
Bien qu'il ait sa propre famille, le défendeur entretenait une relation amoureuse et vivait comme mari et femme avec Mme T. (née en 1967, Thai Binh), une femme qui avait également une famille.
Début 2019, sa femme et sa famille l'ayant découvert et empêché, M. Phong a rompu avec sa compagne. Ils sont néanmoins restés en contact régulier par téléphone.
Pendant ce temps, Mme T. vivait maritalement avec un autre homme, H. (né en 1954, originaire de la même ville, à Thai Binh). Sachant cela, M. Phong était jaloux. Éprouvant du ressentiment, pensant avoir été trahi, l'accusé prévoyait de se venger.
Le soir du 4 juin 2019, M. Phong a apporté deux couteaux tranchants et s'est rendu dans la chambre louée où M. H. et Mme T. vivaient ensemble pour attendre.
Voyant M. H. raccompagner sa maîtresse chez elle à moto, M. Phong s'est précipité et l'a poignardée à plusieurs reprises au visage et à la poitrine. M. H. s'est enfui un moment avant de s'effondrer.
Lorsque son rival s'est enfui, M. Phong s'est précipité vers Mme T., a pointé un couteau sur son « ex-amante » et lui a dit : « Pourquoi as-tu osé me trahir ? Veux-tu mourir ? » Mme T. a répondu : « Ne fais pas ça, ne me poignarde pas, je t'en prie. »
Tout en parlant, Mme T. a tenté d'arracher le couteau des mains de l'accusé. Voyant Mme T. supplier, l'accusé a enfourché sa moto et est parti. Entre-temps, M. H. est décédé vers 23 heures le même jour après avoir été transporté aux urgences.
Au tribunal, M. Phong a fait preuve de sincérité. Cependant, les juges ont estimé que le comportement criminel de l'accusé était particulièrement dangereux, causant douleur et chagrin à la famille de la victime.
Bien que le défendeur bénéficie de nombreuses circonstances atténuantes, il est nécessaire de l'éloigner de la vie sociale à des fins de dissuasion et de prévention générales.