Une ancienne enseignante de Nghe An a aidé son mari à faire passer clandestinement des personnes à l'étranger.
Alors que Dao Thi Huyen, de Nghe An, a été condamnée à une peine de prison pour avoir organisé l'évasion d'autres personnes vers l'Europe, son mari, son « patron », se cache toujours à l'étranger.
Hier (21 février), le Tribunal populaire de Hanoi a jugé les accusés Dao Thi Huyen (née en 1976), Cao Thi Lan (née en 1976), Nguyen Thi Hoa (née en 1984), Nguyen Anh Son (née en 1986) et Nguyen Duy Chien (né en 1982, tous originaires de Nghe An) pour le crime d'avoir organisé et organisé la fuite d'autres personnes à l'étranger.
Huyen et Hoa étaient professeurs.
Selon les allégations, fin 2018, une série de Vietnamiens ont été expulsés vers leur pays par les autorités sri-lankaises et turques.
Les accusés devant le tribunal. |
Les résultats de l'enquête ont déterminé que ces citoyens ont été exécutés par une organisation criminelle dirigée par un sujet chinois, en collusion avec des sujets malaisiens, des sujets vietnamiens en Europe et des Vietnamiens dans le pays.
Ce réseau organise la fuite de Vietnamiens à l'étranger en quittant le pays vers un des pays d'Asie (Thaïlande, Malaisie...) sous prétexte de tourisme.
Ils ont ensuite utilisé des passeports taïwanais et chinois (photographie de Vietnamiens ayant fui le pays) pour entrer au Sri Lanka. De là, ils ont continué à se rendre en Europe sous couvert de touristes taïwanais et chinois, puis à séjourner illégalement.
Le coût de la rançon versée à l'organisation criminelle s'élève à 19 000 à 22 000 dollars par personne. Lorsqu'ils fuient vers la Grèce, leur famille au Vietnam doit payer.
Selon l'accusation, après avoir fui en Grèce en 2017, Ho Van Dinh savait comment et où organiser la fuite des Vietnamiens à l'étranger.
Début 2018, ce « patron » a rejoint une organisation qui aide les Vietnamiens à fuir vers l'Europe, dirigée par un Chinois non identifié.
Dinh a chargé sa femme, l'accusée Dao Thi Huyen (enseignante à Nghe An), de recevoir les documents, de guider les procédures, de recevoir l'argent, puis de transférer l'argent au dirigeant en Chine.
Suivant les instructions de son mari, Huyen a reçu le passeport et la photo du voyageur, puis a pris une photo et l'a envoyée via Facebook à son mari pour qu'il la transmette aux organisateurs.
Huyen a également envoyé le numéro de téléphone, le compte Zalo et le Facebook du fugitif afin que Dinh puisse communiquer directement et guider le voyage d'évasion.
L'accusé Huyen a participé à l'organisation de la fuite de 21 personnes vers l'Europe, dont 16 sont arrivées en Europe et y sont restées ; 5 personnes ont été expulsées vers le pays.
L'épouse du « patron » a reçu plus de 300 000 USD de la famille du fugitif, dont elle a bénéficié à hauteur de plus de 11 000 USD.
Ho Van Dinh a été identifié comme l'homme clé qui a rassemblé les Vietnamiens désireux de travailler à l'étranger et organisé leur fuite vers l'Europe. Par l'intermédiaire de son épouse, Dinh a organisé la fuite de 21 personnes vers l'Europe.
Ce « chef » est actuellement à l'étranger. La police judiciaire a poursuivi le suspect, émis un avis de recherche et classé l'affaire sans suite. Une fois arrêté, il sera pris en charge.
Dans cette affaire, les accusés Hoa, Son et Chien avaient à plusieurs reprises servi d'intermédiaires auprès de Dinh et de sa femme pour aider des personnes qui souhaitaient fuir à l'étranger.
L'accusé Lan a participé à deux reprises à l'organisation de l'évasion de quatre personnes à l'étranger. Ces quatre personnes ayant été expulsées vers le pays, l'accusé n'a pas encore bénéficié de ces mesures.
Après examen, le jury a condamné le prévenu Huyen à huit ans de prison. Les autres prévenus ont été condamnés à trois ans de prison.