L'ancien directeur du FBI, James Comey, accuse la Maison Blanche de « tromperie »

Le 8 juin, l’ancien directeur du FBI (Federal Bureau of Investigation) américain, James Comey, a accusé l’administration Trump de « tromperie » et de « diffamation » en donnant les raisons de son licenciement début mai.

James Comey, ancien directeur du FBI (Federal Bureau of Investigation). (Source : AFP/VNA)

La déclaration ci-dessus a été faite par M. Comey lors d'une audience publique devant la commission du renseignement du Sénat américain concernant les allégations selon lesquelles le président Donald Trump lui aurait demandé de dissimuler des informations sensibles liées à l'élection présidentielle de l'année dernière.

Lors de l'audience de trois heures, M. Comey a fait valoir que la loi américaine ne fournit pas de raison pour licencier le directeur du FBI, et que l'administration du président Donald Trump a donc choisi de le « diffamer » ainsi que le FBI en prétendant que l'agence était dans le chaos, avait un leadership faible et que le personnel n'avait plus confiance en ce leadership.

L'ancien directeur du FBI a qualifié ces raisons de « tromperie » de la Maison-Blanche. M. Comey a également divulgué le contenu de ses conversations avec le président Donald Trump, au cours desquelles ce dernier souhaitait une « relation clientéliste » et exigeait de lui sa « loyauté ».

M. Comey a également présenté des preuves selon lesquelles le président Donald Trump lui a demandé d’arrêter d’enquêter sur l’ancien conseiller à la sécurité nationale Mike Flynn.

L'ancien directeur du FBI, Comey, a déclaré que son licenciement était un moyen de modifier l'enquête sur l'ingérence présumée de la Russie dans les élections américaines et qu'il s'agissait d'un « grand marché ».

Le 9 mai, le directeur du FBI, Comey, a été soudainement limogé par le président Donald Trump alors qu'il était en charge de l'enquête sur les allégations d'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine de l'année dernière.

Le ministère américain de la Justice a ensuite nommé l'ancien directeur du FBI Robert Mueller procureur spécial chargé de superviser l'enquête fédérale sur cette affaire.

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