L'ancien Premier ministre Berlusconi jugé pour corruption de députés de l'opposition
Selon un correspondant de VNA en Italie, l'ancien Premier ministre Silvio Berlusconi comparaîtra devant le tribunal le 11 février pour avoir été accusé d'avoir soudoyé un sénateur de l'opposition en échange d'un soutien à sa faction, provoquant l'effondrement du gouvernement du Premier ministre Romano Prodi en février 2008, ouvrant la voie à un troisième mandat de Berlusconi en tant que Premier ministre.
Selon un correspondant de VNA en Italie, l'ancien Premier ministre Silvio Berlusconi comparaîtra devant le tribunal le 11 février pour avoir été accusé d'avoir soudoyé un sénateur de l'opposition en échange d'un soutien à sa faction, provoquant l'effondrement du gouvernement du Premier ministre Romano Prodi en février 2008, ouvrant la voie à un troisième mandat de Berlusconi en tant que Premier ministre.
Selon le parquet de Naples, l'agence qui mène l'enquête porte le nom de code « Opération Liberté » en raison des allégations du centre-gauche selon lesquelles certains de ses sénateurs auraient été soudoyés pour passer au centre-droit de M. Berlusconi de 2006 à 2008.
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Silvio Berlusconi s'exprime devant son domicile à Rome après son expulsion du Sénat. (Source : AFP/VNA) |
Le sénateur Sergio De Gregorio a reçu au total 3 millions d'euros par l'intermédiaire de M. Berlusconi pour le soutenir pendant les troubles politiques du début 2008.
Devant l'agence d'enquête, M. De Gregorio a déclaré que ce montant comprenait 2 millions d'euros transférés sur son compte, le million restant ayant été transféré sous forme de don au Mouvement des Italiens dans le monde, promu par le sénateur De Gregorio.
M. Berlusconi et Lavitola, propriétaire du journal Avanti et intermédiaire dans le transfert de fonds, doivent comparaître devant un tribunal de Naples. Outre cette affaire, l'ancien sénateur De Gregorio fait également l'objet d'enquêtes dans plusieurs autres affaires.
Dans un autre développement, le président du Sénat italien, Pietro Grasso, a autorisé le procureur général de l'État italien à représenter le Sénat en tant que partie civile dans le prochain procès.
Cela a déclenché des protestations de la part des législateurs de centre-droit, qui affirment que M. Grasso, ancien procureur anti-mafia et membre du Parti démocrate au pouvoir, a gravement violé la Constitution.
M. Berlusconi fait actuellement appel de sa condamnation en première instance à sept ans de prison pour avoir eu des relations sexuelles avec une prostituée mineure et avoir abusé de son pouvoir pour les dissimuler.
En avril 2014, le tribunal de Milan décidera également s'il doit effectuer des travaux d'intérêt général comme il l'a demandé, après l'avoir condamné à un an de prison pour fraude fiscale dans les activités commerciales du groupe de médias Mediaset dont il est propriétaire.
C'est la première fois qu'un tribunal condamne le milliardaire Berlusconi en 20 ans de procès.
En raison de cette condamnation, le Sénat italien a voté sa destitution de son siège de député à la fin du mois de novembre 2013, ne lui permettant pas de voyager à l'étranger ni de se présenter à des élections pendant 6 ans.
Selon VNA