Les forces spéciales russo-syriennes détruisent le Sud, la Turquie perd le contrôle d'Idlib
Les nouvelles de victoire continuent de parvenir du champ de bataille dans le sud de la Syrie, tandis qu'au nord, la Turquie a dû admettre que l'accord de Sotchi avait presque disparu.
Ces derniers jours, l'EI a été confronté à une série d'attaques féroces de la coalition russo-syrienne dans la région d'al-Safa. Selon les sources d'Almasdar, ces attaques de la coalition russo-syrienne ont été qualifiées de « plus puissantes que jamais ». Il s'agit notamment de tactiques habilement coordonnées entre unités de combat, du sol au ciel.
Selon des sources militaires, lorsqu'elle décide d'attaquer une zone, l'armée syrienne lance une série d'artillerie lourde, de roquettes et de missiles sol-sol. Ensuite, des avions de chasse détruisent les bases ciblées, puis l'infanterie, appuyée par des véhicules blindés, intervient. Une source militaire près de la ville de Soueida a indiqué que l'armée syrienne progressait régulièrement au nord des collines d'Al-Safa dans l'après-midi du 12 novembre et ne semblait rencontrer aucune résistance notable de la part de l'EI.
Des hélicoptères et des camions de l'armée syrienne près d'al-Safa |
Par ailleurs, dans la zone du volcan al-Safa, la plus grande base de l'EI dans le sud, l'armée russo-syrienne a libéré une zone stratégique supplémentaire d'environ 2 km. Il s'agit de la zone où se déroulent les combats les plus acharnés entre l'armée syrienne et l'EI depuis fin septembre.
Il est à noter que, dans certains lieux de prise d'otages, les forces spéciales russes et syriennes ont organisé des raids parachutés pour éliminer les terroristes et libérer les otages. Les médias syriens ont publié en permanence des informations confirmant la victoire et la protection des otages.
Selon les observateurs, la coalition russo-syrienne mène une campagne éclair de grande envergure, et la force terroriste de l'EI dans le Sud risque d'être anéantie à court terme. Des rapports de nombreuses organisations neutres font état de nombreux signes de désertion et de reddition de combattants terroristes.
Pendant ce temps, à Idlib, les forces du Tigre syrien mènent également de lourdes attaques contre les bases rebelles. Le 13 novembre, l'armée de l'air et l'artillerie syriennes ont bombardé plusieurs localités de la région de Hama, dans la zone démilitarisée prévue par l'accord de Sotchi.
Lance-roquettes multiples de l'armée syrienne. |
En outre, des attaques au lance-roquettes multiples et aux missiles sol-sol ont également été enregistrées dans l'est et le sud d'Idlib. Parallèlement, de nombreuses organisations de surveillance ont indiqué que l'armée syrienne continuait de concentrer un nombre important de soldats et de nouveaux équipements dans cette région d'Idlib.
Il existe de nombreuses informations selon lesquelles la Russie vient de fournir à la Syrie de nombreux nouveaux équipements militaires pour servir les prochaines campagnes à Idlib ou dans le sud de la Syrie.
Il convient de noter que les Forces du Tigre syrien, qui se seraient déplacées vers les champs de bataille du sud, sont toujours stationnées à Idlib et continuent de mener des attaques. Les analystes estiment qu'Idlib sera la priorité numéro un de la coalition russo-syrienne, car, depuis de nombreuses années, les Forces du Tigre ont souvent été le fer de lance des campagnes militaires stratégiques.
Le journal Almasdar a cité un haut responsable turc anonyme qui a déclaré que l'accord de cessez-le-feu de Sotchi entre la Russie et ce pays semble avoir disparu et que toute la région d'Idlib est devenue un foyer d'incendie.
"La question est de savoir quand Moscou et Ankara reconnaîtront que l'accord de Sotchi est une chose du passé", a souligné le responsable.