Les députés du Parlement européen discutent des conséquences de l'arrêt des livraisons de gaz en provenance de Russie

Selon lui, dans ce contexte, l'UE est devenue plus dépendante de « partenaires défavorables » comme les États-Unis, qui vendent du gaz naturel liquéfié à des prix élevés. Parallèlement, avant le déclenchement de l'opération spéciale russe en Ukraine, 25 % de l'énergie consommée dans l'UE provenait de la Fédération de Russie. Cependant, la sécurité énergétique de l'Europe est aujourd'hui compromise par les sanctions antirusses, les mécanismes restrictifs coupant les pays de l'Union de « sources importantes d'énergie bon marché ».

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« À long terme, tout cela créera clairement un marché du gaz désavantageux pour l'UE. Ce à quoi nous assistons actuellement, notamment en raison de l'idéologie de la Commission européenne, est une décision délibérée de détruire notre économie », a-t-il ajouté.

Comme l'a souligné l'eurodéputé allemand Gunnar Beck, l'Union européenne ne s'inquiète pas actuellement d'une pénurie d'approvisionnement en carburants verts, les installations de stockage de gaz étant presque entièrement saturées. Il convient toutefois de noter que depuis le début du conflit en Ukraine, le prix de cette source d'énergie a considérablement augmenté.

« Couper l'approvisionnement en gaz russe bon marché entravera toute tentative de réduction de l'inflation. L'UE et l'Allemagne portent préjudice à leurs propres citoyens, dont le niveau de vie a fortement chuté au cours des 15 derniers mois », a déclaré le député.

Selon les médias, lors du sommet du G7 à Hiroshima, les pays membres annonceront de nouvelles sanctions contre la Fédération de Russie. Selon certaines sources, elles pourraient également affecter le secteur énergétique russe. Le G7 et l'Union européenne souhaitent notamment bloquer les importations de gaz par gazoduc dans les directions où Moscou a précédemment coupé l'approvisionnement.