(Baonghean.vn) - Par les froides journées d'hiver, il est agréable de savourer un plat chaud d'escargots parfumé à la citronnelle et au piment. Mais là-bas, dans les champs profonds, les « plongeurs » peinent à survivre au froid mordant.
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On appelle souvent la capture d'escargots « étang de dầm », l'un des travaux les plus difficiles. Toute l'année, qu'il pleuve, qu'il fasse beau, chaud ou froid, les personnes qui exercent ce métier travaillent dur dans les champs, les étangs du village… pour gagner leur vie. Sur la photo : des femmes déterrent des escargots dans la commune de Nam Anh (Nam Dan). Photo : Huy Thu |
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Presque partout, des personnes travaillent comme « creuseurs d'étangs de barrage ». Ce sont principalement des femmes pauvres qui profitent de la basse saison pour aller chercher des escargots et ainsi gagner un revenu supplémentaire. Elles travaillent dans les champs, les étangs, les ruisseaux, etc. Elles y vont souvent par groupes de deux ou plus pour se soutenir mutuellement en cas d'accident. Elles ne creusent qu'une fois par jour, et se reposent à la maison l'autre fois pour se dégourdir les jambes et reprendre des forces. Photo : Huy Thu |
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Selon les femmes de la commune de Van Dien (Nam Dan), la pêche aux escargots est une activité difficile, qui les oblige notamment à s'immerger dans l'eau des étangs et des rizières. En été, elles ont de l'eau jusqu'au cou. En hiver, elles se penchent, les membres engourdis par la boue. En creusant dans la boue, elles marchent facilement sur des épines ou des éclats de verre, ou sont chassées, insultées, leurs escargots jetés à la poubelle et leurs outils écrasés. Il existe également un risque de noyade, surtout pour celles qui ne savent pas nager. Photo : Huy Thu. |
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De nos jours, les escargots présents dans les étangs et les champs sont principalement des escargots spiralés, bon marché. Chaque jour, on en trouve 7 à 8 kg, parfois plus. Certaines espèces ne sont pas vendues, mais on en ramasse encore pour nourrir les canards. Photo : Huy Thu. |
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Une femme qui travaille comme attrapeuse d'escargots dans la commune de Nam Anh (Nam Dan) a déclaré : « Depuis cinq ou six ans, sauf pendant la haute saison des récoltes, dès que j'ai du temps libre, je vais attraper des escargots. Je ne sais pas quoi faire d'autre, alors je vais tout simplement attraper des escargots. » Photo : Huy Thu. |
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Les femmes de la commune de Thanh Duong (Thanh Chuong) se rendent souvent à vélo dans les champs profonds et inondés pour trouver des escargots. Elles connaissent comme leur poche tous les endroits du village et de la commune où l'on trouve de nombreux escargots. Photo : Huy Thu. |
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Après une dure journée de creusement, les femmes ont ramené les escargots à la maison, les ont frottés et nettoyés, mais elles étaient toujours inquiètes : « Les escargots seront-ils très demandés aujourd'hui ? » Photo : Huy Thu. |
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Les escargots qu'ils récoltent peuvent être importés vers des restaurants, des grossistes ou vendus au marché au prix de 8 000 à 10 000 VND/kg. Aujourd'hui, avec le développement du réseau de débits de boissons, des campagnes aux villes, les escargots qu'ils attrapent sont plus faciles à vendre, mais leur revenu est faible. Par conséquent, ceux qui travaillent dans le domaine de l'arrosage des étangs dans les villages semblent encore vivre dans la pauvreté. Photo : Huy Thu. |
Huy Thu