Le Parti républicain américain a encore échoué.

Le Sénat américain ne votera pas cette semaine sur un projet de loi visant à abroger le programme de soins de santé Obamacare.

Le 26 septembre, les dirigeants républicains ont annoncé que le Sénat américain ne voterait pas cette semaine sur un projet de loi visant à abroger le programme de santé Obamacare. Cette décision est perçue comme une défaite pour le président Donald Trump et les élus républicains, qui font un dernier effort pour concrétiser leur promesse de campagne.

Le chef de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, a annoncé cette décision car il n'y avait pas suffisamment de voix nécessaires pour adopter un projet de loi visant à abroger l'Obamacare.

Auparavant, trois sénateurs républicains, dont John McCain, Susan Collins et Rand Paul, avaient déclaré qu'ils ne voteraient pas en faveur du projet de loi proposé par les sénateurs Lindsey Graham et Bill Cassidy.

Début 2017, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté un projet de loi visant à abroger et à remplacer le programme Obamacare. Illustration : Internet

Le chef de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, a déclaré que les républicains n'avaient pas renoncé à changer le système de santé américain, mais qu'un vote cette semaine était peu probable.

En réaction à cette nouvelle, le président Donald Trump a averti les républicains qu'il collaborerait avec les démocrates sur le dossier de la santé s'ils n'agissaient pas. Il a également exprimé sa déception envers les républicains opposés au projet de loi visant à abroger l'Obamacare.

La Chambre des représentants des États-Unis a adopté un projet de loi visant à abroger et à remplacer l’Obamacare début 2017. Cependant, le Sénat américain, sous contrôle républicain, n’a pas réussi à adopter le projet de loi à plusieurs reprises, la dernière fois en juillet.

Les Républicains détiennent 58 sièges au Sénat, contre 48 pour les Démocrates. Ils ne peuvent donc perdre que deux voix, plus celle du vice-président Mike Pence, pour adopter le projet de loi selon des règles spéciales, nécessitant simplement une supermajorité. Si le vote est reporté au-delà du 30 septembre, il leur faudra plus de 60 voix pour l'adopter.

Selon VOV