Les républicains cherchent par tous les moyens à protéger le président Trump d'une enquête de destitution

L'ancien directeur principal pour l'Europe et la Russie au Conseil de sécurité nationale quitte la commission de surveillance, des affaires étrangères et du renseignement de la Chambre des représentants des États-Unis, à Washington. Photo : AFP/TTXVN

Selon un journaliste de VNA à Washington, les membres républicains de la Chambre des représentants prévoient de convoquer Hunter Biden, fils de l'ancien vice-président américain Joe Biden, ainsi que plusieurs autres témoins, alors que l'enquête de destitution lancée par le Parti démocrate contre le président Donald Trump est entrée dans une nouvelle phase publique.

Dans une lettre envoyée au député démocrate Adam Schiff, président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, M. Devin Nunes, principal représentant républicain au sein de cette commission, a déclaré : « Le peuple américain voit clairement ce faux processus de destitution, malgré les efforts du Parti démocrate pour légitimer le processus d'enquête de destitution la semaine dernière. »

« Afin d'apporter de la transparence à votre processus opaque et injuste, et après consultation avec le membre éminent du Comité de surveillance et de réforme de la Chambre, le représentant Jim Jordan, et du Comité des affaires étrangères de la Chambre, le représentant Michael McCaul, le peuple américain mérite d'entendre des témoins, y compris Hunter Biden, lors d'une audience publique », a souligné M. Devin Nunes.

Concernant la demande d'audience du lanceur d'alerte, M. Devin a noté que : « Le président Trump a besoin d'une opportunité de confronter ses accusateurs. »

En outre, les membres républicains du Congrès prévoient également de convoquer le partenaire commercial de Hunter Biden, Devon Archer, pour témoigner.

M. Devon Archer est un homme d’affaires américain et ancien conseiller de l’ancien secrétaire d’État américain John Kerry.

Auparavant, dans une démarche symbolique visant à défendre fermement le président Donald Trump contre l'enquête de destitution liée à son appel téléphonique avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelenskiy en juillet dernier, la Maison Blanche avait prévu de recruter deux conseillers supplémentaires pour rejoindre l'équipe de communication.

Le 6 novembre, un haut responsable américain a déclaré que les deux personnes choisies étaient M. Pam Bondi, ancien procureur général de Floride, un homme politique proche du président Trump, et M. Tony Sayegh, ancien porte-parole du secrétaire américain au Trésor.