Taxer les bénéfices des entreprises américaines à l'étranger
(Baonghean) - Lundi 2 février, le président Barack Obama a admis une augmentation des dépenses. Selon le budget américain publié lundi, les dépenses fédérales dans l'éducation, la recherche, les infrastructures et les dépenses militaires ont considérablement augmenté.
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Le budget du gouvernement américain a été publié le lundi 2 février. Photo : AP/J.Scott Appelewhite |
Lundi matin, les documents budgétaires seront présentés au Congrès américain. Ce budget rencontrera évidemment l'opposition des deux chambres, où les Républicains sont majoritaires. Le président Obama avait précédemment déclaré que les États-Unis pouvaient se permettre ces investissements. Il a également souligné que cela contribuerait à réduire le déficit budgétaire, à renouer avec la croissance et à créer de nouveaux emplois « à un rythme record depuis les années 1990 ».
Le président Obama a proposé un plan d'investissement sur six ans dans les infrastructures (routes, ponts, etc.) d'un montant maximal de 478 milliards de dollars. Le budget de ces investissements sera en partie financé par l'impôt sur les bénéfices réalisés à l'étranger par les entreprises américaines. Ainsi, les autorités prélèveront un impôt unique de 14 % chaque année, permettant ainsi au gouvernement de collecter environ 238 milliards de dollars auprès de ces entreprises.
Le budget propose également que les entreprises américaines soient imposées à 19 % sur tous les bénéfices réalisés à l'étranger. Traditionnellement, les entreprises américaines ne paient pas d'impôt sur les bénéfices réalisés à l'étranger avant leur retour dans leur pays d'origine.
Le président Obama a également proposé de mettre fin aux coupes budgétaires automatiques en vigueur depuis 2013. Parallèlement, les dépenses augmenteraient à 74 milliards de dollars, dont la moitié pour les dépenses militaires. En réponse aux doutes quant au rejet du budget par le Congrès, M. Obama a averti, dans une interview au Huffington Post : « Si le Congrès rejette ma proposition et revient à des coupes arbitraires, cela mettra en danger notre économie et notre armée. »
Chu Thanh
(D'après LeMonde 2/2)
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