Formation des travailleurs de haute technologie : il faut équilibrer la formation et l'utilisation
(Baonghean.vn) -Nghe An compte plus de 3 millions d'habitants, dont 67 % sont en âge de travailler, mais seulement 33 % ont suivi une formation professionnelle. Seuls 5,5 % possèdent des compétences techniques.
Fin 2011, la province comptait 62 établissements de formation professionnelle, dont 3 universités, 8 collèges, 14 lycées professionnels, 33 centres de formation professionnelle et 4 autres établissements de formation professionnelle. Ce résultat est le fruit de nombreuses années d'efforts déployés par la province pour faire de Nghe An un centre de formation de haut niveau. Grâce à cela, la structure de formation professionnelle a été transformée et élargie afin de mieux répondre aux exigences du marché du travail. Certaines professions ont initialement répondu au développement socio-économique de la province et aux besoins d'emploi de la main-d'œuvre technique d'autres provinces et d'exportation de main-d'œuvre. Grâce au développement et à la modernisation du système de formation professionnelle et aux investissements dans l'augmentation des capacités de formation, fin 2011, 13 500 travailleurs du numérique avaient été formés aux niveaux intermédiaire et supérieur, soit une augmentation de près de 2,5 fois par rapport à 2005.
Des ouvriers travaillent dans l'entreprise de portes roulantes Aust Door - Parc industriel de Nghi Phu
La bonne nouvelle est que près de 95 % des diplômés trouvent un emploi et que jusqu'à 15 000 d'entre eux partent travailler à l'étranger. Des établissements comme l'École technique et professionnelle Vietnam-Corée, l'École technique et professionnelle Viet Duc et l'Université pédagogique technique de Vinh sont depuis de nombreuses années devenus des « adresses privilégiées » pour les entreprises étrangères et les zones de transformation industrielle en matière de recrutement. De nombreux étudiants fraîchement diplômés viennent de rejoindre les établissements et les entreprises viennent recruter directement.
Les résultats ci-dessus montrent que le potentiel de main-d'œuvre de Nghe An et son potentiel pour devenir un marché du travail hautement qualifié sont considérables, ce qui constitue également une opportunité pour résoudre le problème actuel du chômage. Cependant, les résultats actuels de la formation des travailleurs hautement qualifiés de la province n'atteignent que 80,58 % de l'objectif fixé, tandis que 5 groupes professionnels sur 9 n'atteignent pas cet objectif, notamment : l'ingénierie agricole, les technologies de l'information, la construction, l'artisanat et la mécanique. De plus, certains secteurs techniques comme le ciment, les matériaux de construction, l'hydroélectricité, la bière, l'élevage intensif et la transformation du lait, pourtant nécessaires pour répondre aux exigences de développement socio-économique de la province et au marché du travail, n'ont pas retenu l'attention des écoles. Actuellement, la plupart des établissements de formation se concentrent encore sur la formation en fonction de leurs capacités, sans se concentrer sur la formation en fonction des besoins du marché. La structure des niveaux de formation est inadaptée, et il existe un déséquilibre entre la formation professionnelle de niveau universitaire et intermédiaire et la formation professionnelle de niveau primaire. De plus, les programmes de formation des techniciens tardent à s'adapter aux réalités technologiques et de production, le contenu des programmes est trop théorique et les compétences pratiques sont limitées.
Selon le représentant du ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, cette insuffisance s'explique par le fait que, ces dernières années, les prévisions en matière de formation n'ont pas été cohérentes avec la réalité, ce qui a entraîné une situation de surnombre et de pénurie d'industries. Il est également difficile d'assurer une formation de qualité, car les installations et les équipements de certains établissements de formation professionnelle ne sont pas adaptés ni adaptés au développement scientifique et technologique et aux exigences du marché du travail. De plus, la formation professionnelle des travailleurs des hautes technologies n'attire pas beaucoup d'étudiants, car la majorité des jeunes diplômés du collège sont encore attachés aux diplômes. Peu d'entre eux choisissent de suivre une formation professionnelle, ce qui complique le recrutement dès le départ.
De plus, la coordination entre les établissements de formation professionnelle et les entreprises en matière d'information sur l'offre et la demande de main-d'œuvre, ainsi que sur la formation et l'emploi des techniciens, n'étant pas encore synchrone et efficace, de nombreuses personnes craignent encore de ne pas trouver d'emploi après leurs études. Sur le marché du travail de Nghe An, en particulier, les opportunités d'emploi dans les parcs industriels restent difficiles, car les entreprises ne s'intéressent pas aux travailleurs de haute technologie. La majorité des emplois pour les diplômés se trouvent dans les provinces du sud.
Face à cette réalité, afin d'assurer une transition de la structure du travail dans toute la province vers une réduction de la main-d'œuvre dans les secteurs de l'agriculture, de la sylviculture et de la pêche et une augmentation progressive de la main-d'œuvre dans les secteurs de l'industrie, de la construction et des services, la province a proposé de nombreuses mesures et solutions pour les années à venir. En particulier, avec l'objectif de former 416 000 travailleurs d'ici 2015, dont 85 000 techniciens de niveau professionnel intermédiaire et universitaire, l'accent est mis sur le renforcement des capacités, l'expansion et l'amélioration de la qualité de la formation.
Il est prévu que d'ici 2015, toute la province disposera de 70 établissements de formation professionnelle, développant des installations de formation dans le sens de la socialisation, en donnant la priorité à l'encouragement des entreprises et des groupes économiques à construire des installations de formation dans un certain nombre de domaines tels que le pétrole et le gaz, l'électronique, les télécommunications, l'exploitation de centrales hydroélectriques, l'élevage à grande échelle et la transformation du lait ; en organisant des fonds fonciers pour répondre à la superficie requise pour les écoles, en planifiant l'expansion pour garantir que les écoles puissent se transformer en collèges professionnels ; en coordonnant avec les entreprises, les installations de production et les liens de production pour utiliser l'équipement technologique dans l'enseignement et la pratique des travailleurs techniques industriels à petite échelle...
Pour rassurer les travailleurs dans leur choix de carrière, la province doit mettre en place de nombreuses solutions pour améliorer l'efficacité du recrutement des techniciens après leur formation. Parmi ces solutions, on peut citer la promotion du développement de la zone économique du Sud-Est, des parcs industriels concentrés et des pôles industriels régionaux, arrondissements et villes afin d'attirer les travailleurs ; la détermination des besoins en main-d'œuvre pour compléter les professions spécifiques afin d'élaborer des plans annuels de recrutement et d'assurer un équilibre entre formation et recrutement. Pour les étudiants en formation professionnelle, la province dispose de nombreuses politiques visant à soutenir les bénéficiaires de ces politiques, les personnes défavorisées et les étudiants ayant d'excellents résultats scolaires.
Mon Ha