La formation des ressources humaines dans le secteur de la santé est-elle trop luxueuse ?

August 5, 2013 22:38

(Baonghean) - « Je prédis que l'année prochaine, le secteur agricole du pays connaîtra un développement rapide grâce au grand nombre de candidats ayant échoué à l'examen d'entrée à l'université. Même avec 27 points à l'examen de médecine, on échoue comme une peau de banane, c'est terrible ! » Bien sûr, les facultés de médecine comptent depuis longtemps parmi les meilleures universités et chacun sait que réussir cet examen est extrêmement difficile. Cependant, le fait que plusieurs centaines de candidats avec 27 points risquent d'échouer à l'examen de médecine continue de choquer l'opinion publique.

(Baonghean) - « Je prédis que l'année prochaine, le secteur agricole du pays connaîtra un développement rapide grâce au grand nombre de candidats ayant échoué à l'examen d'entrée à l'université. Même avec 27 points à l'examen de médecine, on échoue comme une peau de banane, c'est terrible ! » Bien sûr, les facultés de médecine comptent depuis longtemps parmi les meilleures universités et chacun sait que réussir cet examen est extrêmement difficile. Cependant, le fait que plusieurs centaines de candidats avec 27 points risquent d'échouer à l'examen de médecine continue de choquer l'opinion publique.

Cette année, l'Université de Médecine de Hanoï compte plus de 700 candidats ayant obtenu un score supérieur à 27 points, tous inscrits en médecine générale. Le quota pour cette spécialité est de 550 candidats cette année, moins le nombre de candidats admis directement, soit plus de 400. Cela signifie que le score standard doit être supérieur à 27,5 cette année. De même, la spécialité de médecine générale de l'Université de Médecine et de Pharmacie de Hô-Chi-Minh-Ville compte 400 candidats cette année, sans compter les admissions prioritaires et les admissions directes, soit 428 candidats ayant obtenu un score supérieur à 27 points. Ce nombre de candidats ayant obtenu un score supérieur au score standard de l'année précédente et dépassant le quota de cette année est observé dans presque toutes les spécialités et facultés de médecine.

Il existe un déséquilibre évident entre l'offre et la demande dans le secteur de la santé : alors que les hôpitaux et les dispensaires locaux manquent cruellement de ressources humaines, le processus de formation est lent et sélectif. Bien sûr, pour une profession directement liée à la vie humaine, une sélection des candidats est nécessaire, mais devrait-elle être trop stricte lorsque des candidats ayant obtenu de bons résultats scolaires (9 points par matière !) sont néanmoins rejetés ? Le problème réside dans la fixation des quotas de formation : premièrement, il n'y a pas d'adéquation avec les besoins en ressources humaines du secteur ; deuxièmement, il n'y a pas d'adéquation entre le nombre de candidats inscrits et la répartition des notes.

Une fois le problème clé identifié, la solution apparaîtra. Premièrement, il est nécessaire d'établir un lien étroit entre les écoles de formation et les établissements médicaux en matière d'information afin d'ajuster l'équilibre entre l'offre et la demande, en s'appuyant sur les statistiques des ressources humaines du secteur médical pour fixer des objectifs d'inscription appropriés. Deuxièmement, en fonction du nombre et de la qualité des candidats inscrits chaque année, il convient de faire preuve de souplesse dans la fixation des objectifs, évitant ainsi de choisir des candidats précaires pour atteindre l'objectif ou de rejeter des candidats mûrs parce que le panier est plein. Un autre problème concerne le recrutement, né de la volonté d'équilibrer la répartition des candidats (candidats vivant dans des zones reculées, isolées et particulièrement difficiles) et les ressources humaines (ces candidats retourneront dans leur localité après l'obtention de leur diplôme, réduisant ainsi la pénurie de personnel qualifié). Cependant, certains candidats, qui ne relèvent pas de cette catégorie, ont profité de cette politique pour accéder à l'université de médecine par la porte dérobée et obtenir leur diplôme avec des compétences limitées.

La question se pose peut-être : augmenter les quotas implique d’étendre les structures de formation. Où est le budget ? Je dirais que s’il existe encore un budget pour les systèmes de formation interdisciplinaire et continue, qui sont moins systématiques, pourquoi ne pas rééquilibrer le budget entre la formation formelle et informelle ? Une fois que nous aurons déterminé quel niveau de formation est le plus pertinent, il apparaîtra clairement que répartir le budget de manière à ce que « ceux qui travaillent beaucoup mangent beaucoup et ceux qui travaillent moins mangent peu », comme l’a dit l’Oncle Ho, est tout à fait raisonnable et nécessaire ! Quant à la politique de recrutement, elle repose sur une idée qui n’est pas fausse, mais qui est inadaptée à la réalité : « Si l’offre ne répond pas à la demande dans les villes, y aura-t-il des « manquements » pour les zones reculées, isolées et particulièrement difficiles ? »

Si l'on considère l'état actuel de la formation dans le secteur de la santé, on peut imaginer le processus d'admission à l'université comme une simple tasse de café filtre, et les établissements de santé comme des travailleurs au temps limité. Alors, pour un secteur de la santé qui peine encore à recruter, est-il excessif d'attendre chaque goutte de café ?


Hai Trieu

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