Former et attirer 9 000 docteurs : le financement national de la formation est trop faible
Actuellement, le budget alloué à la formation doctorale dans le pays est déraisonnable, trop faible par rapport à l’envoi de personnes étudier à l’étranger, de sorte que la qualité n’est pas celle requise.
Il est prévu de dépenser 12 000 milliards de VND pour former 7 500 enseignants titulaires d'un doctorat, attirer 1 500 médecins supplémentaires d'autres pays pour enseigner dans les universités et former en même temps des enseignants et des gestionnaires d'universités pour répondre aux normes.
C'est l'objectif fixé par le ministère de l'Éducation et de la Formation dans le projet de projet visant à améliorer les capacités des enseignants et des gestionnaires des établissements d'enseignement supérieur, répondant aux exigences d'innovation fondamentale et globale dans l'éducation et la formation au cours de la période 2018-2025, avec une vision jusqu'en 2030.
M. Hoang Van Cuong, délégué à l'Assemblée nationale de Hanoi, vice-président de l'Université nationale d'économie, a exprimé son opinion sur cette question.
PV:Veuillez donner votre avis sur le projet du ministère de l'Éducation et de la Formation proposant d'allouer 12 000 milliards de VND.Co-formation de 7 500 enseignants titulaires d'un doctorat, attirant 1 500 médecins étrangers supplémentairesauUniversitéenseignement?
Monsieur Hoang Van Cuong :Dans le cadre de la formation des enseignants titulaires d'un doctorat, le ministère de l'Éducation et de la Formation a mis en œuvre les projets 322 et 911. Cependant, jusqu'à présent, le ministère souhaite modifier la méthode de formation des enseignants titulaires d'un doctorat pour qu'elle soit plus adaptée aux projets mentionnés ci-dessus, nous devons donc le soutenir.
Le nouveau projet ne nécessite pas de financement supplémentaire de l'État, mais est mis en œuvre grâce au financement restant du Projet 911 et à 1 800 milliards de dongs supplémentaires versés par les universités et les bénéficiaires du projet. Cette méthode permettra d'éviter que des enseignants, malgré une bourse, s'inscrivent malgré tout. Parallèlement, elle permettra aux étudiants de troisième cycle de bien évaluer le montant de leurs dépenses, en plus du soutien financier de l'État.
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M. Hoang Van Cuong, délégué à l'Assemblée nationale de Hanoi, vice-président de l'Université nationale d'économie |
Sur les 9 000 docteurs, le secteur de l'éducation prévoit de former environ 5 000 docteurs à l'étranger dans des universités prestigieuses du monde entier et environ 2 000 docteurs dans des universités accréditées au Vietnam. Outre la formation, le secteur de l'éducation alloue également des fonds pour attirer environ 1 500 docteurs travaillant à l'étranger ou hors des établissements d'enseignement supérieur pour travailler dans des universités vietnamiennes.
Les formes de formation et d’attraction des doctorants sont également très flexibles, car il y aura des personnes formées entièrement à l’étranger, des personnes formées dans le pays et des personnes qui étudient grâce à une combinaison de formation nationale et étrangère.
Toutefois, le ministère de l'Éducation et de la Formation doit envisager de répartir le nombre d'enseignants envoyés en formation selon les différentes formes de formation. Ce nombre ne devrait pas être fixe, mais pourrait être adapté selon les différentes formes de formation, en fonction des ressources budgétaires disponibles.
Devrait soutenir la formation d'un doctorat dans le pays avec un budget de 1 milliard de VND
PV:Ven tant que membre de l'Assemblée nationale et directeur d'une universitépilote l'autonomie financière., que proposez-vous pour và propos du travailLa formation doctorale pour les universités et les académies aujourd'hui ?
Monsieur Hoang Van Cuong :Le problème actuel est que le financement de la formation doctorale en Chine est déraisonnable par rapport à celui de l'étranger. Ainsi, un doctorant envoyé à l'étranger peut recevoir jusqu'à 2 milliards de VND de soutien de l'État, alors qu'en Chine, il ne perçoit qu'environ 30 millions de VND sur l'ensemble de sa formation. Par conséquent, la qualité de la formation doctorale est difficilement à la hauteur des exigences.
À mon avis, lorsque le ministère de l'Éducation et de la Formation soumettra le nouveau projet de formation doctorale au gouvernement, il devra revoir le budget d'investissement consacré à la formation doctorale dans le pays. Par exemple, il est possible de financer la formation d'un médecin dans le pays avec un budget d'un milliard de dongs au lieu de plusieurs dizaines de millions de dongs actuellement.
Pour former des doctorants au niveau national avec la même qualité que ceux formés à l’étranger, le ministère de l’Éducation et de la Formation devrait sélectionner et investir dans quelques universités et académies clés de premier plan pour développer les infrastructures, la recherche scientifique, etc.
Lorsque des universités et des instituts sont sélectionnés pour investir dans la formation doctorale, comme à l'étranger, une sélection et une sélection des enseignants bénéficiant des financements susmentionnés doivent être effectuées. À l'issue de leur formation, les doctorants doivent posséder des qualifications professionnelles et une maîtrise des langues étrangères comparables à celles des doctorants formés à l'étranger, être capables de rédiger des articles publiés dans des revues internationales et de participer à des conférences internationales.
Les agences de gestion de l’État devraient « ordonner » aux universités et aux instituts de formation de former un certain nombre d’étudiants en doctorat pour devenir enseignants pour l’école, selon des critères spécifiques, répondant aux normes internationales.
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Le financement de la formation doctorale dans le pays est déraisonnable. Photo : Internet |
Cela aidera les universités et les académies à améliorer leur capacité de formation.
Les gens talentueux partent et, à un moment donné, ils reviendront.
PV:Monsieur, jusqu'à présent, certains doctorants ont été envoyés étudier à l'étranger, maisencorene retournent pas travailler dans leur pays d’origine et sont prêts à rembourser l’argent qui leur a été envoyé pour étudier.Son point de vue sur la situationCecommentEt ce nouveau projet aura-t-il le même effet ?
Monsieur Hoang Van Cuong :Si le projet visant à former et à attirer 9 000 doctorants est approuvé par le gouvernement, l’histoire des doctorants envoyés à l’étranger pour étudier mais qui ne reviennent pas travailler dans le pays pourrait se répéter comme dans les projets 322 et 911.
La raison est qu'après avoir terminé leurs études, certains étudiants estiment que l'environnement de recherche, de développement et de revenus est meilleur à l'étranger, et ils restent donc. Certains sont même prêts à rembourser l'argent que l'État a dépensé pour les soutenir dans leurs études.
Bien sûr, lorsque l’État investit de l’argent pour former un docteur, il espère qu’il reviendra dans son pays pour contribuer à sa patrie.
Cependant, je pense que ceux qui restent travailler à l'étranger doivent posséder de réelles qualifications et compétences. Ils ont le droit de choisir de rester à l'étranger ou de rentrer chez eux, et nous ne pouvons pas les en empêcher. Les organismes publics ne devraient pas non plus les restreindre.
À mon avis, il est normal que les étudiants diplômés ne rentrent pas chez eux, mais qu'ils restituent l'argent à leur pays d'origine, sans que cela n'entraîne de perte pour le budget de l'État. À un moment donné, ils contribueront de diverses manières au développement du pays par leurs connaissances et leur expérience.
L'important pour former et attirer les doctorants à revenir travailler dans le pays est que nous ayons un mécanisme politique pour que les professeurs envoyés étudier, même s'ils restent à l'étranger pour travailler, retournent à un moment donné travailler dans le pays ou aient régulièrement des liens avec des agences nationales pour soutenir et contribuer au développement du pays.
PV:Merci monsieur./.
Selon VOV