Signes du cancer des testicules

June 16, 2017 16:17

Depuis plus de 30 ans, le nombre de cas de cancer des testicules a considérablement augmenté. Cependant, il ne faut pas s'affoler, car cette maladie bénéficie de progrès considérables grâce aux traitements biochimiques, qui ont modifié le pronostic, avec un taux de guérison supérieur à 95 %.

Bien qu'il ne soit pas le cancer urologique le plus fréquent, le cancer des testicules, qui survient généralement après la puberté, est devenu le cancer le plus fréquent chez les jeunes de 20 à 35 ans. Son incidence moyenne est de 6 cas pour 100 000 personnes.

Parmi les facteurs prédisposant au cancer du testicule figurent les testicules non descendus, la dysplasie germinale, y compris l'atrophie testiculaire, et les troubles de la stérilité. Certains facteurs environnementaux, notamment hormonaux, liés à un déséquilibre endocrinien durant la période fœtale, peuvent également favoriser la maladie.

Comment détecter la maladie ?

La maladie peut être facilement diagnostiquée par un auto-examen du scrotum, qui révèle une masse testiculaire. Auparavant, des examens conjoints entre les écoles et les hôpitaux permettaient de détecter le cancer du testicule chez les jeunes hommes. Dans les cas où le diagnostic est difficile, l'échographie combinée à l'échographie Doppler couleur permet de le confirmer.

Certains tests sanguins sont spécifiques des tumeurs germinales, comme l'alpha-phosphoprotéine et la gonadotrophine chorionique humaine (HCG). Ces tests confirment le diagnostic et, s'ils sont élevés, permettent d'établir le pronostic et de surveiller l'efficacité du traitement. Bien que moins spécifique, la lactate déshydrogénase (LDH) a également une valeur pronostique.

Tỷ lệ chữa khỏi ung thư tinh hoàn khá cao.
Le taux de guérison du cancer des testicules est assez élevé.

Stades de la maladie

Les stades peuvent être divisés comme suit : le stade T correspond à la propagation locale de la tumeur avec 4 niveaux. Le stade N correspond à la propagation aux ganglions lymphatiques rétropéritonéaux avec 3 niveaux. Le stade M correspond aux métastases à d'autres organes et plus tard au stade S correspondant à des marqueurs spécifiques (Marqueurs).

Comment traiter ?

Lors du diagnostic d'un cancer du testicule, une orchidectomie peut être indiquée. Après l'orchidectomie, des prothèses testiculaires doivent être posées afin de stabiliser l'état psychologique du patient. De plus, il est recommandé aux personnes ayant subi une orchidectomie de recueillir leur sperme dans une banque de sperme avant l'intervention, car certains médicaments utilisés pour traiter le cancer du testicule peuvent entraîner une perte de spermatozoïdes, compromettant ainsi la procréation. Les patients ne doivent pas trop s'inquiéter de leur vie sexuelle après l'intervention, car cette intervention n'entraîne pas de dysfonction sexuelle.

Les examens anatomopathologiques et l'évaluation de l'étendue de la localisation ou de l'extension de la tumeur (scanner abdominal et thoracique) permettront d'orienter le traitement complémentaire nécessaire. S'il s'agit d'une tumeur testiculaire localisée, selon le type cellulaire, une radiothérapie abdominale, une chimiothérapie, un curage ganglionnaire rétropéritonéal, voire une simple surveillance de routine, peuvent être recommandés.

La forme avancée avec diffusion des cellules cancéreuses dans les ganglions abdominaux voire dans d'autres organes nécessite plusieurs cycles de chimiothérapie adaptés à la sévérité de la diffusion ainsi qu'au taux de marqueurs tumoraux.

Après la chimiothérapie, une intervention chirurgicale pour retirer les ganglions lymphatiques résiduels ou métastatiques est parfois nécessaire.

Dans le cas plus rare d'un cancer testiculaire bilatéral survenant simultanément, un cancer testiculaire secondaire ou solitaire (un seul testicule) peut être candidat à une orchidectomie partielle (à condition que la tumeur soit petite et détectée tôt).

La grande majorité des patients guérissent grâce aux traitements mentionnés ci-dessus. Après l'intervention, une surveillance régulière des marqueurs tumoraux et un scanner sont nécessaires.

L'auto-examen scrotal est recommandé à tous les patients ayant été traités pour un cancer des testicules afin de détecter précocement une éventuelle récidive.

Selon SK&DS

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