Dau Thi Huyen Tram - la grande mère
(Baonghean.vn) - Le 31 août, après plus de 2 mois de traitement spécial, le bébé Tran Gau - fils du lieutenant Dau Thi Huyen Tram - est sorti de l'hôpital pour le bonheur sans limites de sa famille.
Le journal Nghe An aimerait présenter l'histoire d'une lectrice par admiration pour son sacrifice.
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La ministre de la Santé Nguyen Thi Kim Tien visite Dau Thi Huyen Tram. Photo : Internet |
La mythologie indienne, la terre de Saint Gandhi, qui était très admiré par le président Ho Chi Minh, a une histoire qui dit : Pendant plusieurs jours et nuits de temps orageux, la mère oiseau ne pouvait pas voler pour trouver de la nourriture pour ses petits, alors elle déchira sa propre chair pour que ses enfants la mangent...!
Au Vietnam, il n'y a pas si longtemps, ce n'est bien sûr pas un mythe, une jeune femme instruite a été confrontée à une scène déchirante : son mari, titulaire d'un doctorat, a soudainement eu un accident de la route en traversant la rue ; elle a immédiatement demandé à un médecin familier de prélever le sperme de son mari, de le conserver dans un congélateur et un jour... elle est tombée enceinte !
La mythologie, qui se détache de la « coquille » du fantastique, est le « noyau » de la vie réelle, projetant les rêves et les aspirations des mortels. L'histoire ci-dessus est une chanson sur l'amour maternel, une épopée sur le grand sacrifice d'une mère. Et cette jeune épouse, dont j'ai lu le récit dans le journal, a surmonté sa propre douleur ultime, préservant l'essence, l'image de son mari qu'elle devait aimer et chérir profondément.
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Les derniers jours de la lieutenante dans son lit d'hôpital. Photo : Internet |
Le lieutenant Dau Thi Huyen Tram, travaillant au département d'état-major de la police provinciale de Ha Tinh, possède toutes ces nobles qualités sous deux aspects : une mère et une épouse !
La vie s'est formée en elle à seulement 19 semaines, et lorsqu'on lui a diagnostiqué un cancer du poumon en phase terminale, la jeune épouse avait deux choix : Suivant les conseils du médecin, elle a interrompu la grossesse pour suivre une chimiothérapie et une radiothérapie, afin que si elle ne pouvait pas être guérie, elle puisse prolonger sa vie, comme elle le souhaitait dans sa dernière lettre, « Lettre à ma famille et à mon homme ! » : « S'il y a un miracle, donnez-moi 5 ans de plus, ou 1,2 ans de plus pour être en meilleure santé, je préparerai quelques choses pour les gens que j'aime. »
Et elle a décidé de refuser la radiothérapie et la chimiothérapie pour préserver sa vie. Peut-être que ceux qui ont de la conscience et de la compréhension auraient le même commentaire : elle a placé son Enfant, qui prenait forme chaque jour, au-dessus de tout, oubliant sa propre vie. Chacun chérit sa propre vie ! Son comportement – assurément, pour elle, il n’y avait ni lutte ni choix – était le summum de l’amour maternel !
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Bébé Tran Gau – son fils s'est battu courageusement pour sauver la vie que sa mère s'est sacrifiée. Photo : Internet |
Qui peut partager la conscience, et surtout celle de la Sœur, lorsqu'elle décida de garder la petite créature qui grandissait chaque semaine en elle, telle une course acharnée entre sa mort physique et la vie de son enfant ? Que représente le bébé Tran Gau – le nom de la créature qu'elle a donnée au monde – pour Dau Thi Huyen Tram ? Il est son sang précieux, son identité éternelle qu'elle portera à jamais dans ce monde, dans ce monde. Et il est aussi le dépôt aujourd'hui et le souvenir de « mon homme », comme elle appelait son mari dans la dernière lettre qu'elle lui a laissée.
En écrivant ces lignes, mes pensées oublient complètement les mères, les femmes dégénérées, les perversions de l'accouchement et la dégradation humaine quasi omniprésente. Je me tourne vers la Lumière ! Mme Dau Thi Huyen Tram… réchauffe le cœur des gens qui croient encore en cette vie. La noble dignité, le simple sacrifice… sont toujours là ! Chacun de nous se le dit.
Trois cents délégations sont venues lui rendre hommage et lui dire au revoir. Son « homme » lui serrait les mains, les larmes aux yeux, promettant à sa femme : « … d’élever leurs enfants pour qu’ils deviennent de bonnes personnes. »
Mme Dau Thi Huyen Tram vivait selon la philosophie de vie qu'elle écrivait dans sa lettre : « Pensez-y, la durée de votre vie est importante, comment vivre correctement. » Est-il nécessaire de prier pour l'âme de Dau Thi Huyen Tram alors que son cœur est déjà celui de Bouddha ? Seulement 25 ans dans ce monde, mais elle vivra éternellement, non seulement pour son peuple bien-aimé, pour les générations futures de Tran Gau et de Be, mais aussi pour les habitants de Ha Tinh et du Vietnam.
Professeur méritant Le Thai Phong
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