Discussions du début du printemps sur la famille et le culte des ancêtres
(Baonghean) –Parler de famille, c'est parler de lignée, d'affection charnelle. Ainsi, chacun, quoi qu'il fasse et où qu'il soit, à l'arrivée du Têt et du printemps, se tourne vers ses ancêtres pour les vénérer. C'est à la fois moral et naturel. Vénérer ses ancêtres (famille) au début du printemps est une excellente coutume, conforme aux bonnes mœurs, à la vie spirituelle et culturelle du peuple vietnamien et aux politiques du Parti et de l'État.
Il s'agit d'un groupe de personnes partageant la même lignée de génération en génération, unies au sein d'une communauté. Ils incarnent le concept d'une famille élargie. On peut même les comparer, dans une certaine mesure, à un « État » miniature. Ainsi, si les clans sont forts, ils contribueront à bâtir un village fort et la Patrie.
Le rôle et la place des clans dans la société sont essentiels. C'est pourquoi, plus que jamais, nous devons faire de notre mieux pour les préserver et les promouvoir. Après tout, le développement des clans est étroitement lié à celui du pays. Ces dernières années, l'économie a prospéré et les conditions sont réunies pour un retour aux sources. Le mouvement de construction de tombes ancestrales et de culte des ancêtres est très dynamique.
Le culte annuel des ancêtres est une belle coutume, enrichissante pour la vie spirituelle et culturelle. Notre priorité est d'organiser cette cérémonie dans le respect des traditions nationales et d'obtenir des résultats concrets, notamment en éduquant le sens des responsabilités envers les ancêtres, en évitant l'ostentation et le gaspillage.
On dit souvent que la famille, le style familial… désigne la discipline culturelle d'une famille ou de chaque clan. Cette discipline et cet ordre ne se manifestent pas seulement le jour du culte des ancêtres, mais doivent être maintenus régulièrement. La cérémonie du culte des ancêtres est facultative, mais le plus important est la solennité et le respect, exprimant la gratitude des descendants envers leurs ancêtres pour avoir transformé leurs sentiments en force matérielle, c'est-à-dire étudier et travailler bien. Le jour du culte des ancêtres, outre le rituel, doit être l'occasion pour les descendants de promettre aux esprits de leurs ancêtres de corriger les défauts de l'année écoulée afin de progresser davantage dans la nouvelle année. Pour ce faire, chaque clan a ses propres règles que chacun doit suivre, considérées comme la « loi » de son clan. Puisqu'il s'agit d'une règle clanique, des récompenses et des punitions strictes doivent être prévues, ce qui permettra à la cérémonie du culte des ancêtres de conserver toute sa vitalité.
Ces dernières années, de nombreux clans ont honoré et récompensé leurs descendants pour leurs études et leur travail fructueux, et ont résolu leurs différends internes. Cependant, nombreux sont ceux qui vénèrent encore leurs ancêtres de manière formelle, allant même jusqu'à se disputer le jour de leur culte, créant ainsi des divisions. C'est « plus néfaste que bénéfique », et nos ancêtres ne seraient pas contents du tout.
Le culte des ancêtres a généralement lieu après le Têt, en janvier. Comme c'est le printemps, période où les activités agricoles sont inactives, les enfants et petits-enfants ont l'occasion de se rassembler.
Pour guider les clans à fonctionner efficacement, il est estimé que le Département de la Culture, le Front de la Patrie du Vietnam et les autorités à tous les niveaux devraient organiser chaque année des réunions de chefs de clan pour féliciter les clans exemplaires, guider les clans dans la rédaction de généalogies, de règles de clan et d'autres contenus liés à la société.
Les clans sont les cellules qui composent un village. Un clan fort contribuera à bâtir une patrie et un pays forts.
Khanh Chi