Accélérer la mise en œuvre de la loi sur la taxe d'utilisation des terres non agricoles
(Baonghean)La loi sur la taxe d'utilisation des terres non agricoles entre en vigueur le 1er janvier 2012. Il s'agit d'une loi très importante qui contribue à renforcer la gestion des terres par l'État, à encourager les organisations et les particuliers à utiliser les terres de manière économique et efficace, et à mobiliser raisonnablement les contributions des utilisateurs des terres, en particulier ceux qui utilisent les terres au-delà de la limite prescrite au budget de l'État ; à contribuer à limiter la spéculation foncière et à encourager le développement sain du marché immobilier, en surmontant les limites de la politique fiscale foncière actuelle.
Le champ d'application de la loi s'étend aux utilisateurs de terres au sein de la société, depuis les organisations auxquelles des terres sont attribuées, jusqu'aux ménages et aux particuliers utilisant des terres à des fins commerciales ou résidentielles. Par ailleurs, la nouvelle politique fiscale foncière ne se concentre que sur les terrains résidentiels de certaines personnes, sans tenir compte d'autres personnes, telles que les personnes utilisant des terres louées à l'État ou des terres attribuées. Cette loi stipule également de manière spécifique et claire les terres imposables et non imposables, les utilisateurs de terres non agricoles exonérés et réduits, les principes ainsi que les droits et obligations des contribuables.
On peut dire que la loi sur la taxe foncière non agricole est une mesure politique extrêmement importante à l'heure actuelle, notamment pour le développement socio-économique. Conscients de son importance, immédiatement après la publication du décret 53 par le gouvernement, le ministère des Finances a publié l'instruction 153/2011, le Comité populaire provincial a publié la directive n° 33, élaboré le plan 127 et créé un comité de pilotage, un groupe de travail chargé d'orienter les districts, les villes et les communes de la province vers une mise en œuvre rigoureuse de la loi.
La plupart des districts, villes et bourgs ont veillé à l'encadrement et à la promotion du rôle moteur des autorités fiscales et de la responsabilité des services et branches concernés dans l'organisation de la mise en œuvre de la loi, notamment par la promotion de la propagande, la formation et l'orientation, ainsi que par la sensibilisation et la responsabilisation des organisations et des particuliers exploitant des terres pour qu'ils déclarent correctement, intégralement et rapidement leurs biens fonciers. Ainsi, de nombreuses localités de la province, telles que Nam Dan, Vinh City, Cua Lo, Nghi Loc et Yen Thanh, ont mis en place une mise en œuvre méthodique. À ce jour, ces districts ont pratiquement achevé la déclaration et le traitement des dossiers au niveau communal. Dans le seul district de Nam Dan, 201 des 331 hameaux ont achevé la déclaration et le traitement des déclarations soumises au service des impôts.
Cependant, outre les localités et les unités qui ont mis en œuvre le plan avec sérieux et urgence, certains endroits n'ont pas suivi scrupuleusement le plan provincial. La mise en œuvre progresse lentement, la qualité n'est pas conforme aux exigences, des confusions persistent dans les instructions de déclaration et le traitement des dossiers aux niveaux des quartiers et des communes, et des erreurs regrettables subsistent. L'inspection du comité de pilotage dans 20 districts et villes a montré que les limitations et les lacunes susmentionnées sont principalement dues au manque de leadership et de direction de la part du comité du Parti et des autorités. L'équipe dirigeante, en particulier les communes, les quartiers et les villes, n'a pas prêté l'attention nécessaire, et les membres du comité de pilotage local n'ont pas bien exécuté les tâches qui leur ont été assignées. Par exemple, Tan Ky et les districts montagneux laissent tous le soin aux autorités fiscales de s'en occuper, qu'elles le puissent ou non.
Le 21 mai, la plupart des communes du district de Tan Ky venaient de publier leurs déclarations, dont la plupart n'avaient pas été récupérées. Les titres fonciers déposés auprès des banques n'avaient pas encore été traités afin de garantir la présence de photocopies. Le district montagneux de Con Cuong n'a pas créé de comité de pilotage ni désigné de vice-président responsable, mais ce camarade n'a pas rempli sa mission. Le service des impôts a donc créé un groupe de travail pour la mise en œuvre, ce qui a entraîné de nombreux problèmes liés aux responsabilités d'autres services, tels que les Ressources naturelles et l'Environnement, les Finances et les Banques, qui n'ont pas pu être traités. En particulier, faute d'un travail de propagande, de formation et d'orientation efficace, de nombreux dirigeants et agents fonciers communaux directement impliqués dans la mise en œuvre n'avaient pas une compréhension approfondie du contenu de la loi, ce qui a entraîné de nombreuses erreurs dans le traitement des déclarations et la collecte des dossiers et documents, qui ont dû être refaits, ce qui a pris beaucoup de temps. De nombreux responsables, comme le vice-président de la commune de Bong Khe, qui dirige directement l'application de la loi fiscale, comprennent encore que « les familles vivant de part et d'autre de la route nationale 7 ne disposent pas de livrets rouges et ne peuvent donc pas déclarer ni payer leurs impôts ». Faute d'instructions précises, les responsables fonciers et communaux de la ville de Yen Thanh ont encore une compréhension vague du plafond de calcul de l'impôt pour les cas concernés.
D'ici la fin de l'année, il ne reste que peu de temps, mais le traitement des dossiers aux niveaux communal et départemental reste très lourd. Surtout pour les communes aux capacités et qualifications limitées, malgré le nombre important de ménages, de nombreux problèmes n'ont pas été résolus rapidement et le nouveau système fiscal doit être approuvé peu avant octobre 2012.
Cette réalité exige que, dans les temps à venir, le Comité du Parti et les autorités, du niveau des districts jusqu'à la base, s'impliquent et continuent de diriger les services concernés, en particulier les membres du Comité de pilotage, afin de coordonner leurs efforts pour renforcer l'inspection, la supervision et l'orientation, et d'aider la base à lever rapidement les difficultés et les obstacles. Il s'agit notamment de résoudre rapidement les problèmes liés au contenu des dossiers, aux plafonds de calcul des impôts et aux sujets d'exonération et de réduction. De plus, la province doit fournir un soutien financier opportun afin de motiver la mise en œuvre, garantissant ainsi que le plan proposé contribue à la bonne exécution du budget 2012.
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