Proposition visant à infliger une amende à un groupe de Chinois élevant des poissons à Cam Ranh
Le président du Comité populaire de la ville de Cam Ranh (Khanh Hoa), Dao Van Hoa, a admis que la gestion de l'élevage en cage en Chine est encore laxiste car certains départements ne comprennent pas pleinement le problème et sont toujours subjectifs.
Le matin du 4 juin, le Comité populaire de la ville de Cam Ranh (Khanh Hoa) a convoqué une réunion de tous les niveaux et départements fonctionnels pour discuter de la manière de gérer et de clarifier les responsabilités des unités et des individus liés à l'achat et à l'élevage de poissons en cage par les Chinois près du port de Cam Ranh.
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| Radeaux de pêche chinois dans la baie de Cam Ranh. Photo : Nguyên Nam Anh. |
Selon M. Hoa, le comité continue d'évaluer le nombre de Chinois présents. Depuis 2009, le Comité populaire provincial a publié un document régissant la gestion de ce groupe de personnes, mais la situation n'est pas encore totalement résolue.
M. Hoa a déclaré qu'à sa récente prise de fonctions, il examinait des documents et enquêtait sur les failles de gestion qui avaient permis aux Chinois d'élever ouvertement des poissons en cage à Cam Ranh. Par ailleurs, le Comité du Parti de la ville de Cam Ranh recommandera à la province d'organiser une réunion afin d'unifier la gestion générale et systématique et d'élaborer un plan directeur pour la zone maritime de Cam Ranh.
Lors de la réunion du matin du 4 juin, le Comité permanent du Comité du Parti de la ville a également demandé au Comité populaire de la ville de Cam Ranh de terminer rapidement le rapport, de clarifier les responsabilités des unités concernées et d'examiner les faiblesses pour trouver des moyens de les surmonter.
Selon les informations de certains services de la province de Khanh Hoa, près de 20 étrangers, notamment chinois, élèvent des poissons et des crevettes dans la mer de Khanh Hoa, principalement dans les baies de Cam Ranh et de Van Phong. Dans la région de Dam Mon (commune de Van Thanh, district de Van Ninh), deux Chinois construisent des cages pour élever des mérous. Dans le village de My Giang, quartier de Ninh Thuy, ville de Ninh Hoa, trois Chinois élèvent également des crevettes à pattes blanches.
Parmi eux, le radeau de pêche de Dam Mon, situé à plus de 10 km du rivage, est solidement construit avec 15 maisons appartenant à Mme Quach Kieu, une Vietnamienne d'origine chinoise domiciliée à Soc Trang. Ce radeau compte 300 cages, pour une superficie totale d'environ 10 hectares. Le propriétaire du radeau est en train de demander l'autorisation de louer le plan d'eau. Dans cette zone se trouve également un autre radeau de mérous, représenté par une Vietnamienne d'origine chinoise nommée Van Kim Thanh, également fréquenté par des Chinois.
Les autorités de la ville de Cam Ranh ont proposé à la police provinciale de Khanh Hoa d'infliger une amende de 15 millions de VND à chacun des cinq Chinois opérant illégalement dans la baie de Cam Ranh. Leurs visas d'entrée au Vietnam ont expiré. De plus, la ville a proposé d'infliger une amende de 3,5 millions de VND à chacun des deux Chinois opérant sans visa.
La ville a également recommandé de ne pas autoriser ces Chinois à séjourner à Cam Ranh.
Selon Vnexpress - vp
