Solutions proposées pour mettre en œuvre la distanciation sociale après le 15 avril

Les experts se sont concentrés sur l'examen du groupe de localités considérées comme à haut risque et devant maintenir la distanciation sociale, conformément à la Directive 16, pendant un certain temps. Les deux autres groupes mettront en œuvre un assouplissement. Le groupe a également discuté des mesures devant être appliquées uniformément à l'échelle nationale (pour les trois groupes) afin que le Comité de pilotage puisse rendre compte au Premier ministre le 15 avril.

En conséquence, les mesures qui doivent continuer à être appliquées à l'échelle nationale comprennent : le port obligatoire du masque en quittant le domicile, le maintien de la distance sociale, l'interdiction des grands rassemblements (y compris les activités religieuses), la non-exploitation de services de divertissement... Pour les événements servant les objectifs de développement politique et socio-économique du gouvernement, les participants doivent être suivis médicalement conformément à des réglementations distinctes.

En plus des mesures générales, le chef du gouvernement local doit, en fonction de la situation pratique dans la région, prescrire des mesures supplémentaires pour garantir le double objectif.

Le niveau de risque de chaque localité change en fonction de la situation, les données sont mises à jour quotidiennement et dépendent beaucoup de la capacité de réponse de chaque localité, notamment de la capacité à assurer la mise en œuvre des réglementations générales ; de la capacité à être prêt à tracer et à isoler en cas d'infection ; de la capacité du système de santé à examiner les patients à domicile pour les personnes âgées, celles souffrant de maladies sous-jacentes et celles à haut risque d'infection.

Les experts ont particulièrement souligné l'importance de la discipline pour détecter et sanctionner avec rigueur les organisations et les individus qui enfreignent les réglementations édictées par le Premier ministre et le Comité national de pilotage, comme le non-port du masque et les rassemblements. Si ces mesures de base sont strictement appliquées, le risque d'épidémie sera considérablement réduit.

Le vice-ministre des Sciences et Technologies, Bui The Duy, a suggéré que les localités désignent prochainement des points focaux (agents du ministère de la Santé) pour mettre à jour les données et être prêts à effectuer le traçage des cas dès leur apparition. Ce groupe se connectera, guidera et formera afin de former un réseau de réponse à l'échelle nationale. Une fois les données mises à jour, les provinces et les villes pourront classer le niveau de risque au niveau du district et du comté, et par ordre croissant, afin de disposer de mesures de contrôle épidémique plus adaptées, plus souples et plus efficaces.

Auparavant, le matin du 13 avril, lors de la réunion du Comité directeur national, le vice-Premier ministre Vu Duc Dam a souligné que nous devons être prêts à faire face à une situation épidémique à long terme. Par conséquent, « l'isolement social » après le 15 avril doit prendre en compte des facteurs tels que la localisation, les groupes cibles et les groupes professionnels, dans un esprit de non-subjectivité ou de laxisme, tout en contrôlant l'épidémie tout en développant la production et les affaires, en garantissant la sécurité sociale.

Lors de la réunion du Comité permanent du gouvernement avec le Comité national de pilotage dans l'après-midi du 13 avril, le Premier ministre Nguyen Xuan Phuc a chargé le Comité national de pilotage d'élaborer des plans spécifiques sur la mise en œuvre de la « distanciation sociale » pour faire rapport au Premier ministre pour décision le 15 avril.

Le groupe d'experts organisé par le Comité directeur national est composé d'environ 300 bénévoles, dont des fonctionnaires du ministère de la Santé, du ministère des Sciences et de la Technologie, du ministère de l'Information et des Communications, d'un certain nombre d'instituts de recherche, d'universités, d'entreprises et d'étudiants du pays et de l'étranger.

Le groupe a bénéficié du soutien du ministère de la Santé, puis du Bureau du gouvernement, en termes de conditions de travail et de vie. Sa contribution au traçage des cas a été saluée par le Premier ministre Nguyen Xuan Phuc lors d'une réunion avec le Comité national de pilotage dans l'après-midi du 13 avril.

M. Nguyen The Trung, membre du groupe consultatif sur le gouvernement électronique du Bureau du gouvernement, directeur du projet de connaissances numériques vietnamiennes, chef adjoint du groupe, a déclaré que le groupe était très heureux et fier d'avoir participé à la lutte contre la pandémie de COVID-19.

Lorsque nous avons reçu les missions du vice-Premier ministre Vu Duc Dam, nous étions très enthousiastes, mais lors de leur mise en œuvre, nous avons constaté qu'elles posaient toutes de graves problèmes. Concernant la prévision des risques par localité, il y a près de deux mois, le vice-Premier ministre a plaisanté en déclarant que nous devrions mener une « résistance à long terme ». Si l'épidémie est brève, tout le pays entrera en guerre, et après la guerre, nous retournerons labourer les champs. Mais si l'épidémie dure longtemps, nous devrons « labourer et tirer », et les localités auront des « lignes de front et des zones d'arrière ». À l'époque, nous l'avions compris, mais aujourd'hui, nous le ressentons encore plus, c'est pourquoi nous sommes plus déterminés et nous nous efforçons de rassembler davantage de frères, jour et nuit, pour répondre aux besoins.