Proposition visant à augmenter le nombre de pays membres permanents des Nations Unies à 20

Le président turc Recep Tayyip Erdogan.

Le président Erdogan a souligné la nécessité d'une réforme radicale du Conseil de sécurité de l'ONU en raison de l'incapacité de l'organisation à résoudre les problèmes « brûlants » dans le monde.

Sur 194 pays, seuls cinq sont membres permanents de l'ONU, ce qui les empêche d'évaluer avec précision la situation mondiale. Une réforme permettrait d'y inclure jusqu'à 20 membres permanents, représentant tous les continents et toutes les religions, avec rotation des responsabilités. Ce n'est qu'à cette condition que l'organisation des Nations Unies fonctionnera équitablement.

Siège de l'ONU. Photo : Sputnik

M. Erdogan a également souligné que cette organisation est actuellement incapable de résoudre les conflits en cours, citant des exemples précis tels que près de 8 ans de guerre civile et de crises, les conflits militaires en Syrie qui ne sont pas encore terminés ; Israël qui poursuit ses politiques répressives ; les conflits avec la Palestine et la désunion entre les musulmans...

« L'ONU peut-elle résoudre ces problèmes ? Non », a déclaré M. Erdogan, ajoutant que les efforts de l'ONU ne servent qu'à protéger les intérêts de certaines parties.

La 73e session de l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) s'est ouverte le 18 septembre au siège de l'ONU à New York, aux États-Unis. Les réunions plénières de haut niveau ont officiellement débuté le 24 septembre et devraient durer neuf jours ouvrables. Lors des discussions générales de haut niveau, les délégués aborderont des questions liées à la paix, à la prévention des armes nucléaires, à la lutte contre la tuberculose et aux maladies non transmissibles. Cette session est considérée comme le plus grand forum diplomatique multilatéral au monde, avec la participation des dirigeants et représentants de 194 pays membres.