Proposition d'une aide maximale de 5 millions de VND pour ceux qui fournissent des informations sur les infractions au code de la route
Le ministère de la Sécurité publique sollicite des commentaires sur un projet de circulaire réglementant le niveau de soutien aux personnes et aux organisations fournissant des informations reflétant des violations administratives dans le domaine de l'ordre et de la sécurité de la circulation.
Selon le projet, le niveau de soutien sera basé sur le montant des amendes provenant de la source d'information déclarée. Plus précisément, pour les infractions administratives pour lesquelles l'autorité compétente a rendu une décision d'imposer une amende inférieure à 30 millions de VND pour les personnes physiques ou inférieure à 60 millions de VND pour les organisations, le niveau de soutien est de 5 % du montant de l'amende, sans dépasser 2,5 millions de VND par cas. Dans les cas où l'amende est de 30 millions de VND ou plus pour les personnes physiques ou de 60 millions de VND ou plus pour les organisations, le niveau de soutien est de 10 % du montant de l'amende, sans dépasser 5 millions de VND par cas.
Le montant de l'amende est calculé comme base pour déterminer le montant de la pension alimentaire, laquelle est appliquée directement à partir des informations fournies par la personne ou l'organisation. Dans les 30 jours suivant la date de la sanction, l'autorité compétente statuera et mettra en œuvre la pension alimentaire.
.jpg)
Pour être admissibles à une aide, les informations doivent remplir plusieurs conditions. Elles doivent être sous forme de vidéo (avec ou sans son), enregistrées par la personne ou l'organisation à l'aide d'un appareil électronique portatif ou monté sur un véhicule, sans utiliser d'équipement d'enregistrement spécialisé installé conformément à la réglementation. Elles doivent être enregistrées dans des lieux publics, sans système de caméras de surveillance et de sécurité, ni en l'absence de forces de l'ordre. De plus, les informations fournies doivent garantir qu'elles ne recoupent pas les données précédemment découvertes et publiées par des forces de l'ordre ou des sources.
De plus, les informations reflétées doivent être originales, non modifiées, garantissant objectivité, exactitude et honnêteté ; elles doivent indiquer clairement le véhicule en infraction, la plaque d'immatriculation (ou le numéro d'immatriculation pour les véhicules ferroviaires et fluviaux), l'heure et le lieu de l'infraction. Le fournisseur d'informations doit également se conformer à la réglementation pertinente du décret n° 135/2021/ND-CP relative à l'utilisation des données collectées sur les véhicules et les équipements techniques pour détecter les infractions administratives.
Les informations ne serviront de base à l'imposition de sanctions qu'après vérification par l'autorité compétente et décision de sanction. Les personnes et organisations fournissant des informations doivent déclarer leurs comptes bancaires pour bénéficier d'une assistance ou s'adresser directement au service de police routière.
Selon le ministère de la Sécurité publique, la situation en matière de sécurité routière reste complexe. La sensibilisation au respect de la loi par un certain nombre d'usagers de la route reste limitée, tandis que le système de surveillance du trafic n'est déployé que sur certains itinéraires et zones. Les effectifs de la police routière sont encore réduits et insuffisants pour surveiller et traiter les infractions de manière continue et exhaustive.
Récemment, le mouvement « Participez tous à la détection et à la diffusion d'informations sur les infractions administratives à l'ordre et à la sécurité routière » a été lancé par de nombreuses localités et a d'abord montré son efficacité. Les autorités ont reçu et traité de nombreux signalements, portant sur des comportements tels que le non-respect du code de la route, les arrêts et stationnements non autorisés, les surcharges, les embouteillages, le non-respect des feux rouges, etc.
Cependant, il n'existe actuellement aucune réglementation spécifique concernant les aides financières versées aux fournisseurs d'informations, ce qui limite l'encouragement et la mobilisation de la population. La publication d'une circulaire du ministère de la Sécurité publique précisant les politiques d'aide est nécessaire, contribuant ainsi à améliorer l'efficacité de la gestion, à traiter les infractions et à garantir l'ordre et la sécurité routières à l'échelle nationale.