Statut juridique des véhicules circulant dans les zones maritimes
(Baonghean.vn) -Question 19. Statut juridique des moyens de transport opérant dans les zones maritimes : navires de guerre et autres navires d’État utilisés à des fins non commerciales ?
Répondre:Les moyens de transport opérant dans les zones maritimes et sur les plateaux continentaux sont soumis au droit de la mer. Les navires de guerre et les navires d’État utilisés à des fins non commerciales font partie des sujets du droit de la mer.
![]() |
Navire de surveillance des pêches vietnamien. Photo d'illustration |
Selon la Convention de La Haye de 1907 et la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, un navire de guerre est un navire appartenant aux forces armées d'un pays et portant les marques extérieures caractéristiques d'un navire militaire de la nationalité de ce pays, commandé par un officier de marine servant ce pays, dont le nom figure sur la liste des officiers ou sur des documents équivalents, et dont l'équipage est tenu de se conformer aux ordres et à la discipline militaires. La Convention de La Haye de 1907 autorise le camouflage des navires militaires en temps de guerre, à condition qu'ils ne participent pas au combat lorsqu'ils rencontrent des navires d'un pays neutre et, lorsqu'ils entrent en bataille, s'ils utilisent un pavillon pour se camoufler, qu'ils abaissent ce pavillon et hissent leur propre pavillon. Le camouflage des navires militaires n'est pas autorisé en temps de paix.
Les navires de guerre et les navires gouvernementaux utilisés à des fins non commerciales bénéficient d'une immunité totale lorsqu'ils opèrent légalement en haute mer. Le pays hôte ne peut expulser le navire que s'il considère que celui-ci a violé sa souveraineté et demande au gouvernement du navire militaire de punir les contrevenants par la voie diplomatique.
Toutefois, cette immunité n’est pas illimitée et, parallèlement à ces droits, il existe également des obligations que les navires militaires doivent remplir lorsqu’ils opèrent dans différentes zones maritimes.
Par exemple, lorsqu'ils opèrent en mer, les navires de guerre sont autorisés à fouiller tous les autres navires lorsqu'il existe des motifs sérieux de croire que ces navires ont commis des actes de piraterie, de trafic illicite, de transport d'esclaves, de stupéfiants ou de substances toxiques, qu'ils transmettent des informations en violation des réglementations internationales, qu'ils sont des navires apatrides ou qu'ils battent pavillon ou non, mais ont en réalité la même nationalité que le navire militaire effectuant la fouille. À l'inverse, s'il n'est pas prouvé que le navire inspecté a commis l'un des crimes susmentionnés, le navire effectuant la fouille doit réparer le préjudice causé par la fouille.
Dans la zone économique exclusive, les navires de guerre ont les mêmes droits et obligations qu'en haute mer. Les navires de guerre du pays hôte ont également le droit de fouiller et d'arrêter les navires étrangers qui enfreignent la réglementation de leur pays. Dans la zone contiguë, les navires de guerre du pays hôte, outre les droits et obligations mentionnés en haute mer et dans la zone économique exclusive, ont également le devoir de se coordonner avec d'autres organismes spécialisés afin de prévenir et de sanctionner toute violation des réglementations douanières, financières, migratoires, sanitaires et sanitaires de leur pays.
Les navires de guerre doivent se conformer aux lois et règlements de l'État côtier relatifs au passage inoffensif des navires de guerre dans la mer territoriale. Si un navire de guerre, effectuant un passage inoffensif dans la mer territoriale d'un État côtier, méconnaît les lois et règlements notifiés, l'État côtier peut exiger du navire de guerre qu'il quitte immédiatement la mer territoriale.
L'État du pavillon assume la responsabilité internationale de toute perte ou dommage causé à l'État côtier résultant d'une violation par un navire de guerre ou tout autre navire d'État exploité à des fins non commerciales des lois et règlements de l'État côtier concernant le passage dans la mer territoriale ou des dispositions de la présente Convention ou d'autres règles du droit international.
Selon les questions-réponses sur le droit de la mer au Vietnam
(À suivre)