Un rare point positif pour le plan de paix en Syrie
(Baonghean.vn) - Le 18 décembre, plus de quatre ans et demi après le conflit sanglant en Syrie, les puissances mondiales ont finalement accepté d'adopter une résolution des Nations Unies soutenant le plan de paix proposé par la Russie et les États-Unis pour la Syrie. Cet événement est considéré comme une lueur d'espoir pour l'avenir peu prometteur de ce pays du Moyen-Orient.
![]() |
Le secrétaire d'État américain John Kerry et son homologue russe Sergueï Lavrov avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ky Moon, le 18 décembre à New York. Photo AFP |
Après de nombreuses négociations difficiles, le Conseil de sécurité des Nations Unies a voté à l'unanimité l'adoption d'un document soutenant le plan de paix pour la Syrie que les parties ont signé à Vienne le 14 novembre.
La résolution définira une feuille de route pour une transition politique en Syrie, en mettant l’accent sur l’organisation rapide de pourparlers de paix entre le gouvernement syrien et l’opposition.
Les puissances ont demandé aux Nations Unies de réunir les parties en conflit « début 2016 » afin qu’elles puissent « entamer d’urgence des négociations formelles sur une transition politique ».
La résolution appelle également à un cessez-le-feu d'un mois et exige que toutes les parties au conflit cessent immédiatement leurs attaques contre les civils. Elle autorise la formation d'un gouvernement de transition et stipule que « le peuple syrien décidera de l'avenir de la Syrie ».
Enfin, la résolution soutiendrait la formation d'un « gouvernement crédible, inclusif et non partisan dans les six mois », prévoyant une nouvelle constitution et la tenue d'élections libres et équitables dans les 18 mois. Tous les Syriens, y compris ceux vivant à l'étranger, pourraient participer aux élections.
Après des négociations marathon à Moscou le 15 décembre, les États-Unis ont reçu le soutien de la Russie pour leur plan de paix en Syrie. Cependant, le principal désaccord sur le sort de Bachar al-Assad a toujours constitué le principal obstacle entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité. La résolution adoptée le 18 décembre ne mentionnait absolument pas le régime d'Assad.
Dans son discours du 17 décembre, le président Obama a réaffirmé que M. Assad devait partir et qu’il n’y aurait pas de paix en Syrie « sans un gouvernement légitime ». La France a même « garanti » le départ de M. Assad, « nécessaire non seulement pour des raisons morales, mais aussi pour assurer l’efficacité » de la transition politique en Syrie.
Chu Thanh
(Selon Le Monde)
NOUVELLES CONNEXES |
---|