Le Kremlin répond à l'appel d'un sénateur américain à assassiner le président Poutine

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Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que tout le monde ne pouvait pas rester calme dans une situation tendue.

Tổng thống Nga Putin trong một cuộc họp ở Điện Kremlin ngày 24/2/2022. Ảnh: AFP
Le président russe Poutine lors d'une réunion au Kremlin, le 24 février 2022. Photo : AFP

Selon RT (Russie), le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a laissé entendre le 4 mars que le sénateur américain Lindsey Graham était devenu fou à cause des tensions persistantes entre Moscou et l'Occident, après que le politicien a appelé à l'assassinat du président Vladimir Poutine.

« Tout le monde ne parvient pas à garder son calme ces jours-ci, certains perdent la raison », a déclaré Peskov lors d’une conférence de presse, commentant les déclarations du sénateur Graham sur Fox News le 3 mars. Au cours de l’émission, Graham a suggéré que « quelqu’un en Russie » devrait tuer Poutine.

Dans sa dernière réponse, le porte-parole Peskov a souligné la « montée hystérique » du sentiment antirusse aux États-Unis, la qualifiant de sorte de « crise russophobe ».

Le 4 mars, l'ambassadeur de Russie à Washington, Anatoli Antonov, avait également critiqué les propos du sénateur Graham, les qualifiant d'« inacceptables et scandaleux ». Moscou avait également exigé des États-Unis des explications officielles sur ce qu'il qualifiait de soutien de facto à un acte terroriste.

Le 3 mars, le sénateur Graham, représentant l’État de Caroline du Sud, a déclaré que la « seule façon » de mettre fin à l’attaque de la Russie contre l’Ukraine était de tuer M. Poutine.

Les États-Unis ont déjà tenté de cibler des dirigeants étrangers. Le leader révolutionnaire cubain Fidel Castro a été la cible de nombreux complots d'assassinat orchestrés par la CIA. L'armée américaine n'a pas hésité à traquer ouvertement des dirigeants étrangers ces derniers temps, comme dans le cas de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

Le 24 février, le président russe Poutine a lancé une opération militaire en Ukraine dans le but de « démilitariser » le pays, afin de protéger deux républiques autoproclamées du Donbass (est de l'Ukraine) dont Moscou a récemment reconnu l'indépendance.

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