L'évaluation foncière doit tenir compte du loyer différentiel au moment de la récupération.

April 8, 2013 11:00

(Baonghean) -En général, ce projet de loi révisé sur la terre a concrétisé les dispositions pertinentes du récent projet de Constitution, avec de nombreuses nouvelles dispositions et de nouvelles idées institutionnalisant les politiques et les directives du Parti et de l’État sur la terre.

Par exemple, les articles 33 et 34 ont clairement énoncé le rôle des plans d'aménagement et d'utilisation du territoire, le système allant du niveau national aux niveaux provincial et de district... En particulier, ils ont spécifié les plans d'aménagement et d'utilisation du territoire pour la défense nationale, la sécurité, les intérêts nationaux, les intérêts sociaux et les projets de développement économique et social qui doivent être récupérés.

L'article 52, alinéa h, stipule : Les terrains attribués par l'État en location pour la réalisation de projets d'investissement, mais non réalisés dans les 12 mois consécutifs ou dont l'occupation des sols progresse plus lentement que 24 mois, doivent être récupérés. Cette disposition figurait déjà à l'article 38 de la loi foncière de 2003, mais n'a pas été mise en œuvre, ce qui a donné lieu à des projets suspendus, parfois pendant des décennies sans être résolus. Il est désormais absolument nécessaire d'ajouter une disposition stipulant que les personnes dont les terres sont récupérées dans les cas prévus par cette clause ne recevront pas le remboursement des droits d'occupation, de la taxe foncière et des actifs attachés aux terres. La population est tout à fait d'accord : l'investisseur ne peut pas mettre en place de projets fantômes, ni de projets suspendus pour occuper des terres ; l'organisme public compétent ne peut pas invoquer de prétextes pour ne pas les mettre en œuvre et éliminer les « intérêts collectifs ». La population propose également d'interdire strictement le transfert de projets qui constituent essentiellement des ventes de terres, comme celui récemment réalisé. Ce projet de loi accorde également une attention particulière à la légalisation des textes réglementaires (décrets, circulaires) pour une meilleure efficacité de leur application.

L'article 69 stipule les conditions d'indemnisation des terres lorsque l'État récupère des terres à des fins de défense nationale, de sécurité, d'intérêt public national et de développement économique, ce qui constitue la légalisation de l'article 8 du décret 197/2004/ND-CP.

La population accueille favorablement cette politique, car ces réglementations sont conformes aux pratiques actuelles. Elle suggère que la loi fasse l'objet d'une étude spécifique et détaillée afin de limiter les documents relevant de la loi et de supprimer les peines : « Le gouvernement stipule expressément dans les lois. »

Ce qui préoccupe le plus les gens, c’est que les récentes décisions concernant la récupération des terres, la réglementation sur les prix d’indemnisation des terres et la réinstallation des personnes dont les terres ont été récupérées ne sont pas satisfaisantes.

Le projet de Constitution stipule que la terre est une ressource spéciale. La loi doit préciser que la terre est un moyen de production privilégié pour les agriculteurs. Ainsi, lors de sa récupération, il convient d'envisager la création d'un nouveau type de moyen de production pour eux, afin qu'ils puissent rapidement stabiliser leurs conditions de vie.

L'évaluation foncière doit tenir compte du loyer différentiel au moment de la récupération.

Par exemple : les terrains destinés à la production agricole ont un faible loyer différentiel et un prix bas, mais lorsque les conditions pour contribuer à la construction de nouveaux parcs industriels et de zones urbaines sont remplies, le loyer différentiel a clairement augmenté, le prix doit augmenter en conséquence, pour éviter la situation où, lors de la récupération, le prix n'est que de quelques centaines de milliers de VND par mètre carré, mais lorsqu'il est vendu, il peut atteindre des dizaines de millions de VND.

La loi doit également préciser à quel niveau la décision de récupération des terres est signée et à quelle échelle (zone ?). Le nouvel article 55 est accueilli favorablement, car il soulève la question du transfert, de la location des droits d'utilisation des terres et de la réception d'apports en capital sous forme de droits d'utilisation des terres (le prix doit également être raisonnable comme indiqué ci-dessus) de la part d'organisations économiques, de ménages et de particuliers pour la mise en œuvre de projets où l'État n'exerce pas le droit de récupération des terres.


Nguyen Dinh Vo (Association des sciences et technologies forestières)

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L'évaluation foncière doit tenir compte du loyer différentiel au moment de la récupération.
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